Mobilité connectée: ou comment le big data devrait améliorer le trafic

Image d'illustration © Getty images

Les embouteillages sont parfois nos pires cauchemars. Et si les nouvelles technologies étaient la solution miracle ?

Le soleil et la chaleur de ces dernières semaines vous font sans doute attendre les vacances d’été avec impatience. Mais qui dit départ en vacances dit embouteillage. Et si les nouvelles technologies permettaient d’améliorer le trafic routier ? C’est en tout cas ce que semble croire (espérer ?) les pays européens.

C’est ainsi que ce jeudi, le Conseil de l’Union européenne et le Parlement européen se sont mis d’accord sur le déploiement des “systèmes de transport intelligents” (STI). Comprenez ici les applications et technologies numériques liées au transport, dont la mobilité connectée et automatisée (CAM, soit les véhicules autonomes et/ou connectés). 

Pour les leaders européens, les technologies numériques, telles que la robotique, l’internet des objets, l’intelligence artificielle, les ordinateurs haute performance, les réseaux de communication, et les véhicules en général évoluent rapidement. Par conséquent, les politiques et la législation relatives à ces technologies sont de plus en plus pertinentes pour le secteur des transports.

Cet accord vise donc à passer à la vitesse supérieure. Et la principale mesure se trouve dans le déploiement du partage de données au niveau européen. 

Tenez vous bien, ces données comprennent : les conditions d’accès aux tunnels et ponts ; les limitations de vitesse ; les plans de circulation ; les fermetures de routes ; les travaux routiers ; les mesures temporaires de gestion du trafic ; les données sur les rues à sens unique dans les villes ; les restrictions de poids, de longueur, de largeur et de hauteur ; et, enfin, les conditions de circulation dans les zones réglementées.

La machine au secours de l’erreur humaine

Concrètement, toutes les informations liées à l’état et la réglementation des routes européennes seront partagées à un niveau global, ce qui doit aider à réguler le trafic, et diminuer le nombre d’accidents.

Car aujourd’hui, les embouteillages sur les routes sont principalement causés par des travaux, des accidents (soit 20% des embouteillages) ou des péages autoroutiers.  

En ce qui concerne les accidents, ou les comportements d’automobilistes parfois imprudents ou distraits, ceux-ci pourraient diminuer grâce à la conduite autonome. Confier la conduite à un robot rendrait la circulation plus homogène, diminuerait les erreurs d’appréciation humaines et permettrait d’optimiser les temps de parcours en fonction du trafic.

Pour régler le problème des ralentissement dus aux travaux ou aux péages, les GPS sont les principaux outils pour indiquer l’état du trafic. Ces applications permettent de gérer les embouteillages en faisant par exemple prendre des itinéraires alternatifs comme des axes secondaires. Ce qui pourrait donc être amélioré grâce à ces partages massifs de données autorisés par cette nouvelle directive.

En termes de calendrier, la directive contient un programme de mise en œuvre sur les cinq prochaines années (donc jusqu’en 2028) avec une couverture géographique précise du réseau routier. C’est donc l’ensemble des routes du réseau transeuropéen qui est visé. 

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