Mini, la mode électrique lui va bien

Modèle tendance par excellence, la nouvelle Mini (4e génération de l’ère BMW) suit la mode de son temps et se décline à nouveau en tout électrique (des moteurs à essence restent disponibles), pour traverser la cité sans vaporiser de nuisances néfastes.

Mais cette Mini à pile n’est pas cantonnée à la ville : avec la grosse batterie (49,2 kWh contre 36,6 pour la petite), l’autonomie est décente (330 kilomètres réels durant l’essai), grâce à une consommation contenue même sur autoroute, où nous avons aussi apprécié la très bonne insonorisation.

Si l’appétit en électricité est réduit, c’est grâce au petit gabarit et à la faible surface frontale. Mais cela se paie côté coffre : il faut rationner les bagages. Et les places arrière restent exiguës. À l’avant, par contre, on a les coudées franches. Et on retrouve le grand cadran rond façon pèse-personne, désormais totalement digital et pilotant un système multimédia moderne et connecté. On tient en mains un volant à la jante fort épaisse (comme sur la plupart des modèles de marque BMW, maison mère de Mini…) et qui a vite tendance à s’agiter en virage, tiraillé par les effets de couple provenant du train avant. À part ça, la tenue de route est vivante et plaisante. Au rayon des défauts, on pointe un confort un peu tendu et un prix corsé (à partir de 34.500 euros avec la petite batterie et de 38.500 avec la grosse), surtout si vous cochez les nombreuses options. Mais la Mini garde une belle cote à la revente.

On précisera que les nouvelles Mini électriques sont produites en Chine (contrairement aux thermiques, toujours “made in UK”) et qu’elles n’existent qu’en trois portes (bientôt aussi en cabrio). Si vous désirez une Mini électrique à cinq portes, il faut vous tourner vers le cross-over Aceman, coûtant 2.000 euros de plus et au style moins nostalgique. Dans le genre citadine électrique néo-rétro, il y a aussi sur le marché la Fiat 500e et la prometteuse Renault 5 E-Tech, que l’on testera en octobre dans ces colonnes.