Mini Countryman, la Mini des familles

La plus familiale des Mini grandit encore avec cette troisième génération, au point que son gabarit en devient parfois gênant en ville et dans les parkings.

Cet accroissement des dimensions de la Countryman profite par contre au bien-être des passagers. A l’avant, on a les coudées franches et un grand bol d’air au-dessus de la tête. On ne manque pas non plus de place à l’arrière, où le modèle conserve une banquette coulissante et inclinable, pour jongler entre espace aux jambes et volume du coffre. Un coffre pratique au volume correct.

Le tableau de bord est typiquement Mini, avec un mobilier au style soigné et un grand écran central rond, rappelant le cadran des Mini d’antan. Cette interface digitale de 24 cm de diamètre concentre toutes les informations de conduite. C’est un peu complexe à appréhender lors des premiers kilomètres, mais le multimédia est efficace.

Produite chez BMW, en Allemagne, cette grande Mini nous laisse le choix des armes sous le capot : il y a de l’essence, du diesel et de l’électricité, avec des puissances allant de 163 à 313 ch.
On a donc toujours suffisamment de pêche, mais la boîte automatique des versions thermiques manque parfois de réactivité et souffre de quelques à-coups.

En virage, cette Countryman n’a pas l’agilité de ses sœurs plus compactes, mais sa tenue de route est efficace. La suspension est un peu ferme mais pas inconfortable. On déplore par contre quelques sifflements aérodynamiques sur les grands axes car cette Mini haute et large brasse pas mal de vent.

Au bout du compte, cette maxi-Mini n’est certes pas parfaite et son prix (de 38.250 à 54.950 euros hors options) a enflé autant que son gabarit, mais c’est un produit de luxe original et statutaire, qui reste moins cher que sa cousine technique, la BMW X1.
Et si cette Mini vous semble trop grande, sachez qu’elle a désormais un petit frère au look similaire : l’Aceman, plus bas, plus court et moins onéreux, mais tout aussi charmeur.