Depuis sa renaissance sous finances BMW au début des années 2000, la Mini s’est toujours déclinée en Cabrio.
Cette quatrième génération ne fait pas exception. Mais, contrairement à la tendance, point d’ions sous son petit capot : le modèle n’embarque que des moteurs à essence (seule la version à toit dur est proposée en électrique). Ce cabriolet est unique en son genre, puisqu’on ne trouve plus aucune autre citadine découvrable quatre places à essence depuis la disparition de la Fiat 500C.
D’une génération à l’autre, cette Mini évolue peu en look comme en taille. Les places arrière restent donc exiguës et difficilement accessibles. Le coffre est petit, mais les dossiers arrière peuvent se rabattre pour augmenter le volume de chargement lorsque l’on roule à deux.
À l’avant, le nouveau tableau de bord conserve un cadran central rond, façon pèse-personne, mais désormais totalement numérique.
Sous le capot, l’essence coule dans un seul et même bloc : un deux litres proposé en versions 163, 204 ou 231 ch ; toutes sont coupleuses, mais peu enthousiasmantes à haut régime. Et plus de boîte manuelle ici, mais uniquement une automatique, éventuellement avec palettes au volant pour changer les rapports manuellement.
On apprécie la tenue de route agile du modèle, mais la suspension est assez ferme. Cette Mini Cabrio se prête néanmoins au jeu de la douce balade sous le soleil. La capote en toile se plie et se déplie électriquement et l’opération peut s’effectuer en roulant, mais jusqu’à 30 km/h seulement. Le pare-brise droit forme un écran qui protège bien du vent et la capote conserve l’originale fonction “toit ouvrant”, permettant de n’ouvrir que la partie avant de la toile, pour un léger rafraîchissement.
Au bout du compte, cette dernière génération de Mini Cabrio n’apporte rien de vraiment neuf, mais conserve ce côté craquant qui en fait un jouet attachant et sans concurrence, donnant aux trajets quotidiens un petit air de vacances, au doux son de l’essence.
Cooper S Cabrio
– 4 cylindres en ligne, essence, turbo, 1.998 cm³ / 204 ch (150 kW) / 300 Nm ;
– traction, boîte robotisée 7 vitesses à double embrayage ;
– longueur : 3,88 m,
– poids : 1.455 kg
Performances :
– vitesse maxi : 237 km/h ; 0-100 km/h : 6,9 secondes ;
– consommation de l’essai : 8,1 l/100 km ;
– CO2 : 148 g/km.
Prix : à partir de 36.100 euros ; déductibilité fiscale : 50% pour 2025-26 puis dégressif
Les + :
– Look toujours craquant ;
– comportement amusant sur bons revêtements ;
– possibilité d’ouvrir partiellement la capote ;
– possibilités de personnalisation
Les – :
– Prix à la carte, vite élevé ;
– visibilité arrière limitée ;
– plus de boîte manuelle ;
– places arrière peu spacieuses et petit coffre ;
– comportement sautillant sur routes bosselées