Mazda MX-5, un lifting d’été
La MX-5 originelle fête cette année ses 35 ans. Et la génération actuelle (la quatrième) affiche quant à elle déjà près de dix ans au compteur.
Mais elle reste toujours aussi craquante et se fait même plus fringante en recevant un lifting pour les beaux jours. Il faut cependant sortir la loupe pour remarquer les feux LED à peine redessinés et les boucliers légèrement affinés.
A bord, on note désormais un revêtement en similicuir sur le tunnel central et un plus grand écran, offrant une meilleure résolution et pilotant un multimédia plus moderne, avec maintenant les connexions Android Auto/Apple CarPlay sans fil.
Pour le reste, les deux passagers sont toujours proches du sol et très près l’un de l’autre. Et il faut voyager léger car les espaces de rangement et le coffre sont très limités.
Si la version Targa RF replie son toit en tôle électriquement, le roadster conserve une classique capote en toile, qui se plie et se déplie à l’huile de coude, mais sans nécessiter de gros bras. Sous le capot, le 2.0 de 184 ch disparaît, victime des normes antipollution, et seul subsiste le 1.5 de 132 ch. Ce bloc à essence à l’ancienne, sans turbo, grimpe joyeusement jusqu’à 7.500 tr/min.
Un moteur agréable et qui boit peu. Le mini-levier de boîte reste un régal de consistance et de précision. Quant au châssis, il brille toujours par son équilibre et son caractère joueur. Pour mieux danser en virage, il y a le nouveau mode track avec contrôle de stabilité plus permissif. Et si la direction était jusqu’ici trop légère, elle gagne en consistance, ce qui rend le coup de volant plus tranchant.
Bref, la “Miata” (c’est son petit nom outre-Atlantique) reste un joujou extra qui traverse le temps sans vieillir et même en se bonifiant. Profitez-en car il se chuchote que la prochaine MX-5 (qui pourrait débarquer en 2026) devrait s’électrifier en tout ou partie (hybride), donc prendre du poids, ce qui gâcherait le plaisir. On sait ce que l’on a et pas ce que l’on aura…
Mazda MX-5
– 4 cyl. en ligne atmosphérique, essence, 1.496 cm³ ;
– 132 ch (97 kW)/ 152 Nm ;
– propulsion, boîte 6 manuelle ;
– longueur : 3,91 m ;
– poids : 1.078 kg
Performances : vitesse maxi : 204 km/h ; 0-100 km/h en 8,3 s ; consommation moyenne de l’essai : 5,8 l/100 km ; rejets CO2 : 140 g/km (WLTP)
Prix : à partir de 31.790 euros
Les + :
– Rapport prix/plaisir de conduite,
– équilibre et efficacité du châssis,
– commande de boîte parfaite,
– confort de suspension très correct,
– fiabilité et garantie de 6 ans
Les – :
– Habitacle exigu et rangements peu nombreux,
– petit coffre
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