Lexus RX, un grand méconnu

Branche de luxe de Toyota, Lexus est discrète sur le marché belge, avec une 32e place dans le classement des immatriculations et une part de marché de seulement 0,26%.

La marque ne manque pourtant ni d’intérêt ni de modèles. Au sommet de la gamme trône ce grand RX, prisé aux Etats-Unis mais plutôt méconnu chez nous. Ce concurrent du BMW X5 nous invite dans un monde de douceur, avec des matériaux raffinés agréables au toucher et des sièges particulièrement accueillants.

A l’arrière, l’espace ne manque pas et on trouve une banquette chauffante/réfrigérée avec dossiers inclinables électriquement. Derrière le volant, les commandes sont assez dispersées et il faut un peu de temps pour s’y retrouver, mais la conduite est douce et silencieuse (double vitrage pour le pare-brise et les vitres latérales avant).

Le RX n’existe qu’en hybride essence-électricité, avec une petite batterie auto-rechargeable (250 ch ou 371 ch) ou, comme ici, une grosse pile rechargeable sur secteur. Ce RX plug-in nous a permis de boucler un petit 60 kilomètres en mode électrique pur. Batterie vide, la consommation d’essence est très basse : nous avons relevé un petit 6 l/100 km sur trajets ville/route et un gros 7 l/100 km sur autoroute.

Il faut dire que la suspension moelleuse et la boîte-pont exempte d’à-coups incitent à une conduite calme et détendue. D’autant que sous forte accélération, cette boîte fait toujours un peu trop grogner le moteur à essence. Le RX aime être mené à la douce, à l’américaine.

S’il fait un carton outre-Atlantique, c’est aussi grâce à son prix alléchant pour le segment (à partir de 52.100 dollars). Ici, il est nettement plus onéreux : de 70.130 à 98.400 euros.
Malgré de réelles qualités, le RX peine à se faire une place en Europe face aux concurrents allemands, qui conservent une meilleure cote à la revente. Chez nous, ce grand SUV japonais n’est sans doute pas près de sortir de l’ombre, mais il a néanmoins su agrémenter notre quotidien.