Les règles d’or de la sécurité aérienne
Prendre l’avion que cela soit pour des vacances dépaysantes ou pour le travail, n’est pas un plaisir pour tout le monde. Certains sautent d’avion en avion, comme s’il s’agissait de simples taxis, alors que d’autres sont tétanisés rien qu’à l’idée que leurs pieds quittent le plancher des vaches.
L’actualité récente n’a pas vraiment aidé les voyageurs à surmonter leur stress de prendre l’avion. Pourtant, selon CNN, un seul mot pourrait les rassurer : discipline.
Les récents incidents et accidents survenus à bord du vol 516 de Japan Airlines et du vol 1282 d’Alaska Airlines nous ont appris que si le silence est d’or, garder son calme et écouter les instructions du personnel de cabine concernant les habituelles consignes de sécurité valent plus encore : cela peut sauver des vies.
Discipline et sécurité aérienne
Si on prend l’exemple du vol 516 de Japan Airlines, l’équipage de la JAL n’a eu que quelques minutes pour évacuer (en toute sécurité) les 379 personnes, qui se trouvaient à bord, avant que l’avion ne se transforme en brasier suite à une collision sur la piste.
Qu’est-ce qui a fait la différence entre une catastrophe et cet accident ? La discipline ! En effet, les experts ont salué le fait que les passagers aient quitté l’appareil sans chercher à emporter leurs affaires personnelles. « Cela a été possible parce que les passagers semblent avoir suivi les instructions de manière exemplaire, ce qui leur a permis à tous, ainsi qu’à l’équipage, de sortir de l’avion en peu de temps, avant qu’il ne soit entièrement dévoré par les flammes », a rappelé Terence Fan, un expert en aviation de l’Université de management de Singapour, à l’AFP.
Il faut bien souligner que le personnel de cabine nippon a assuré. Utilisant des mégaphones, les 9 membres du personnel de l’avion ont réussi à faire descendre les 367 occupants de l’avion via des toboggans gonflables. Il a fallu « à peine » 18 minutes pour évacuer tout le monde. Résultat ? A peine, deux personnes ont eu quelques hématomes et entorses et 13 autres ont été prises de légers malaises. Peu après, l’avion s’est entièrement embrasé et des dizaines de camions de pompiers ont lutté contre les flammes pendant huit heures.
Quant au vol de la Alaska Airlines, une porte s’est détachée de la carlingue en plein vol. L’appareil transportait alors 171 passagers et 6 membres d’équipage et se trouvait à près de 5.000 m d’altitude.
Malgré cet incident majeur, l’équipage d’Alaska Airlines a réussi à faire atterrir l’avion sans faire de victimes. Un exploit réalisé grâce aux actions coordonnées du personnel de vol et de la compagnie aérienne, des contrôleurs aériens et des secouristes. Aucun blessé grave n’a été à déplorer.
Sans attendre, la FAA (Federal Aviation Administration) a ordonné « l’inspection immédiate de certains avions Boeing 737 MAX 9 » avant un nouveau vol, précisant qu’environ 171 appareils étaient concernés dans le monde. L’agence européenne de sécurité aérienne (EASA) a indiqué pour sa part qu’elle suivrait les recommandations américaines, tout en ajoutant que cela ne devrait pas avoir d’incidence, aucun opérateur en Europe n’utilisant le 737 MAX 9 avec les options techniques concernées.
Heureusement, les cas de “décompression explosive” comme celui-ci, où un avion se dépressurise soudainement, sont extrêmement rares, précise CNN.
Voici quelques conseils d’experts
1. Attachez votre ceinture
Si vous cherchez à minimiser les risques dans le cas improbable d’une décompression violente, commencez par attacher votre ceinture de sécurité, encourage Jonathan Clark, professeur de médecine aérospatiale au Baylor College of Medicine, sur le site de CNN. “Je porte toujours ma ceinture de sécurité, même si elle est très lâche. C’est une bonne protection contre les turbulences, ce qui arrive tout le temps, et c’est très utile en cas de dépressurisation profonde : vous pouvez toujours rebondir, mais vous ne serez pas aspiré.”
2. Précipitez-vous sur le masque
“L’autre chose à faire, précise le professeur, c’est que dès que le masque descend, mettez-le sur votre visage et tirez sur le cordon pour vous assurer que l’oxygène circule. Mettez le vôtre avant celui de votre enfant, car si vous vous évanouissez, vous ne pourrez aider personne”.
3. Interdire les “bébés sur les genoux”
Cet incident d’Alaska a relancé le débat sur les “bébés sur les genoux”, c’est-à-dire les enfants de moins de deux ans que les parents gardent sur leurs genoux plutôt que dans un siège séparé. Depuis des années, les syndicats d’hôtesses et de stewards exigent l’interdiction de cette pratique, estimant que les bébés courent un risque élevé en cas de turbulences et de décompression.
“Lorsqu’une décompression explosive se produit, elle crée une aspiration violente et immédiate qui peut éjecter des personnes et des objets hors de l’avion ou les projeter dans la cabine”, explique Sara Nelson, présidente de l’Association of Flight Attendants-CWA, qui représente 50 000 hôtesses de l’air et stewards de 19 compagnies aériennes, sur le site de CNN. “Dans un tel cas, il est extrêmement important d’attacher sa ceinture de sécurité à tout moment et de veiller à ce que tous les passagers, y compris les enfants de moins de deux ans, aient leur propre siège et y soient correctement attachés. »
4. Discipline et suivi des consignes de sécurité
Précision utile, dans toute situation d’urgence, il est important de suivre attentivement les instructions de l’équipage. Même s’ils sont impressionnants, les incidents de dépressurisation sont généralement faciles à gérer et rarement dangereux.
5. Tirer des leçons des incidents précédents
Graham Braithwaite, professeur de sécurité aérienne et d’enquêtes sur les accidents à l’université de Cranfield, au Royaume-Uni souligne : “Une des raisons pour lesquelles nous avons atteint le niveau de sécurité que nous connaissons aujourd’hui, c’est que chaque compagnie aérienne cherche à tirer des enseignements – certaines choses ont été très bien faites ici en termes de réaction de l’équipage à l’événement, ainsi que sur ce qui aurait pu mal se passer.
“Le personnel de cabine, en particulier, nous a rappelé l’incroyable travail qu’il accomplit en matière de sécurité à bord des avions”, conclut M. Braithwaite. “Si cela signifie que davantage de personnes écouteront les consignes de sécurité ou prêteront attention à la suggestion d’attacher leur ceinture de sécurité, ce sera un point positif. »
Voici quelques conseils d’experts
1 Attachez votre ceinture
Si vous cherchez à minimiser les risques dans le cas improbable d’une décompression violente, commencez par attacher votre ceinture de sécurité, encourage sur le site de CNN, Jonathan Clark, professeur de médecine aérospatiale au Baylor College of Medicine. “Je porte toujours ma ceinture de sécurité, même si elle est très lâche. C’est une bonne protection contre les turbulences, ce qui arrive tout le temps, et c’est très utile en cas de dépressurisation profonde : vous pouvez toujours rebondir, mais vous ne serez pas aspiré.”
2 Précipitez-vous sur le masque
“L’autre chose à faire, précise le professeur, c’est que dès que le masque descend, mettez-le sur votre visage et tirez sur le cordon pour vous assurer que l’oxygène circule. Mettez le vôtre avant celui de votre enfant, car si vous vous évanouissez, vous ne pourrez aider personne”.
3 Interdire les “bébés sur les genoux”
Cet incident d’Alaska a relancé le débat sur les “bébés sur les genoux”, c’est-à-dire les enfants de moins de deux ans que les parents gardent sur leurs genoux plutôt que dans un siège séparé. Depuis des années, les syndicats d’hôtesses et de stewards exigent l’interdiction de cette pratique, estimant que les bébés courent un risque élevé en cas de turbulences et de décompression.
“Lorsqu’une décompression explosive se produit, elle crée une aspiration violente et immédiate qui peut éjecter des personnes et des objets hors de l’avion ou les projeter dans la cabine”, explique Sara Nelson, présidente de l’Association of Flight Attendants-CWA, qui représente 50 000 hôtesses de l’air et stewards de 19 compagnies aériennes, sur le site de CNN. “Dans un tel cas, il est extrêmement important d’attacher sa ceinture de sécurité à tout moment et de veiller à ce que tous les passagers, y compris les enfants de moins de deux ans, aient leur propre siège et y soient correctement attachés. »
4 Discipline et suivi des consignes de sécurité
Précision utile, dans toute situation d’urgence, il est important de suivre attentivement les instructions de l’équipage. Même s’ils sont impressionnants, les incidents de dépressurisation sont généralement faciles à gérer et rarement dangereux.
5 Tirer des leçons des incidents précédents
Graham Braithwaite, professeur de sécurité aérienne et d’enquêtes sur les accidents à l’université de Cranfield, au Royaume-Uni souligne : “Une des raisons pour lesquelles nous avons atteint le niveau de sécurité que nous connaissons aujourd’hui, c’est que chaque compagnie aérienne cherche à tirer des enseignements – certaines choses ont été très bien faites ici en termes de réaction de l’équipage à l’événement, ainsi que sur ce qui aurait pu mal se passer.
“Le personnel de cabine, en particulier, nous a rappelé l’incroyable travail qu’il accomplit en matière de sécurité à bord des avions”, conclut M. Braithwaite. “Si cela signifie que davantage de personnes écouteront les consignes de sécurité ou prêteront attention à la suggestion d’attacher leur ceinture de sécurité, ce sera un point positif. »
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