Les péages invisibles : la révolution française sur les routes des vacances

Les barrières de péage disparaissent peu à peu sur les autoroutes françaises. L’objectif principal de cette évolution est de fluidifier le trafic. Mais, si les barrières disparaissent cela n’empechera pas les automobilistes de devoir payer.

Les péages français se transforment progressivement. A l’image de ce qui existe déjà au Portugal et en Espagne, la France va se munir d’un nouveau système de péage “en flux libre.” Concrètement, les barrières actuelles des péages disparaitrons au profit de portiques munis de caméras et de capteurs. Ces portiques installés au-dessus des voies de circulation des autoroutes sont équipés de capteurs capables de détecter des badges de télépéage. Les caméras permettent elles, la reconnaissance des plaques d’immatriculation des véhicules. Quant aux caméras, à infra-rouge, elles permettent d’identifier les véhicules quel que soit le contexte météorologique.

Fluidifier le trafic

Les usagers pourront circuler à la vitesse autorisée sur l’autoroute sans ralentir ni s’arrêter en passant sous les portiques, a décrit la Société des autoroutes du nord et de l’est de la France (Sanef) dans un communiqué. L’avantage de ces autoroutes en flux libre est de fluidifier le trafic, de diminuer le risque d’embouteillage, et de réduire les émissions de carbone liées aux arrêts.

“Avec ce système de flux libre, les usagers régleront leur passage ensuite. Nous allons redresser l’autoroute, là où, aujourd’hui, vous avez un entonnoir pour le péage. Vous passerez, à terme, sans ralentir, à 130 km/h”, explique le directeur du réseau.

Paiement en une fois

Ces péages nouvelle génération sont surnommés “invisibles” mais ne le sont pas vraiment puisque des panneaux routiers électroniques indique à proximité des autoroutes concernées “section à péage en flux libre”. Pour la Sanef, filiale française du groupe espagnol Abertis, il s’agit de l’une des plus grosses révolution sur les autoroutes. Concernant le paiement, les automobilistes pourront se connecter sur le site Sanef.com, entrer leur immatriculation afin de régler le montant.

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