Le nombre de personnes se rendant au travail à vélo avec indemnité continue de grimper. Au premier semestre de l’année, il a encore progressé et affiche désormais un niveau presque deux fois supérieur à celui de 2019, révèle vendredi le spécialiste RH SD Worx, dans le cadre de la Semaine de la mobilité. Un employeur sur trois propose aujourd’hui une indemnité vélo, contre un sur six il y a six ans.
D’après les calculs de SD Worx, fondés sur l’analyse des trajets domicile-travail à vélo de plus de 185.000 salariés du secteur privé, les mois d’été — juillet, août et septembre — demeurent les plus propices à ce mode de déplacement. De plus en plus de travailleurs enfourchent néanmoins leur deux-roues dès le début de l’année, même si cette progression reste tributaire des conditions météorologiques, souligne le spécialiste RH.
Cette année, un travailleur sur sept a par exemple choisi le vélo pour se rendre au travail en mai, contre un sur 14 le même mois en 2019. En mars, 13% ont aussi enfourché leur deux-roues sur la route du boulot et ont reçu une indemnité. “C’est un chiffre fort car, l’année dernière, cette proportion n’était pas atteinte même pendant les mois d’été”, commente le rapport.
L’indemnité vélo moyenne atteint déjà 350 euros net cette année, avec une moyenne mensuelle de 45 euros, ajoute par ailleurs SD Worx. Désormais, 33,13% des employeurs proposent une indemnité vélo, contre 17,85% en 2019.
Le principe a davantage de succès en Flandre: 40% des employeurs proposent cette indemnité et quelque 20% des travailleurs prennent leur vélo, contre respectivement 13% et près de 2,5% en Wallonie.
Bruxelles se situe entre les deux avec 28% des employeurs et 7% des travailleurs, complète SD Worx.