Energia demande une révision du calendrier de la zone de basses émissions à Bruxelles

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La fédération pétrolière Energia demande une révision du calendrier de la zone de basses émissions (LEZ) à Bruxelles. Elle ne voit en effet pas d’un bon oeil l’interdiction des voitures diesel  avec la norme euro6d (qui remonte à 2020) alors que ces véhicules respectent les limites officielles de qualité de l’air.

“L’accès à la LEZ devrait être uniquement basé sur les normes d’émission réelles et pas exclure a priori des technologies spécifiques (diesel/essence)”, estime ainsi l’organisation sectorielle.

La zone de basses émissions a été mise en place à Bruxelles afin d’en sortir progressivement les anciennes voitures (Euro4 et 5) et d’y améliorer la qualité de l’air, rappelle Energia. A ses yeux, cette LEZ ne devrait cependant pas exclure a priori des technologies spécifiques qui respectent les seuils d’émissions atmosphériques.

D’après la fédération sectorielle, la dernière génération des voitures diesel (depuis la norme Euro6d), testées dans des conditions de conduite réelles, respecte les limites européennes officielles d’émission de particules fines mais aussi d’oxyde d’azote (NOx). La grande majorité de ces véhicules respecte en outre également les seuils de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), souligne-t-elle.

Particules fines générées par l’usure des pneus et le freinage

Avec un âge moyen de 10 ans du parc automobile en Belgique, on peut estimer qu’avec la nouvelle norme Euro6d, la grande majorité des voitures diesel respectera les seuils d’émissions pour la qualité de l’air d’ici 2030, appuie l’organisation. “Interdire ces voitures en 2030 est donc contraire au bon sens et à la réalité scientifique. Elles ont une place dans nos rues, aujourd’hui et demain. Stigmatiser uniquement la voiture est un combat idéologique”, estime-t-elle.

“Aujourd’hui, les particules fines sont principalement générées par l’usure des pneus et le freinage des véhicules, y compris les voitures électriques (plus lourdes). Or, celles-ci ne tombent pas sous l’interdiction”, pointe encore la fédération pétrolière.

Energia plaide enfin pour des mesures temporaires “locales” dans les rues à forte circulation stationnaire “au lieu d’imposer une interdiction généralisée dans toute la ville, ce qui n’a aucun sens et pénalise tous les automobilistes”.

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