Un nouveau cadre réglementaire pour les voitures entièrement autonomes devrait être prioritaire sous la nouvelle administration du futur président américain Donald Trump. C’est ce que rapporte lundi l’agence de presse financière Bloomberg en se basant sur des sources proches du dossier.
Ce cadre fédéral aux règles assouplies devrait être l’une des priorités du ministère américain des Transports, ont affirmé des membres de l’équipe de transition de M. Trump.
Si les nouvelles règles autorisent les voitures qui se conduisent sans contrôle humain, cela profitera au constructeur américain de voitures électriques Tesla et à son propriétaire Elon Musk, l’un des principaux partisans du nouveau président américain. L’homme le plus riche du monde mise beaucoup sur les voitures autopilotées, même sans volant ni pédales.
Robots-taxis Tesla
Elon Musk a en effet mis l’accent sur la technologie de conduite autonome et l’intelligence artificielle au sein de son entreprise. En octobre, il avait annoncé son intention de produire un grand nombre de robots-taxis Tesla à partir de 2026. Mais les réglementations américaines actuelles constituent des obstacles importants à ces projets. Le déploiement de tels véhicules est par exemple actuellement plafonné.
Aux États-Unis, des taxis autonomes circulent déjà sur les voies publiques dans certaines villes. Actuellement, les constructeurs américains sont autorisés à mettre en circulation 2.500 véhicules autonomes par an dans le cadre d’un régime d’exemption spécial. Les tentatives visant à porter ce nombre à 100.000 ont échoué à plusieurs reprises. Un projet de loi en ce sens avait été adopté par la Chambre des représentants au cours du premier mandat de Donald Trump il y a quelques années, mais il avait ensuite échoué au Sénat.
En réaction à cette nouvelle, l’action de Tesla grimpait de 8% dans les échanges avant l’ouverture de Wall Street. Depuis les résultats de l’élection présidentielle américaine, l’action avait déjà gagné 28%.
