BMW Z4 M40i, le six cylindres dans la main

Les beaux jours incitent aux plaisirs simples. L’occasion de reprendre le volant du roadster BMW, mais dans sa version à boîte manuelle et pas automatique.

Cette commande à l’ancienne était déjà proposée avec le petit deux litres à quatre cylindres de 197 chevaux, mais l’est aussi depuis peu avec le gros trois litres à six cylindres de 340 ch. Une combinaison rare, qui nous fait ressentir dans le creux de la main droite les palpitations du bijou mécanique niché devant notre nez. Cette commande manuelle agréablement mécanique nous implique davantage dans la conduite.

Très rageur et performant, le “six en ligne” sonne toujours juste et fort, et pousse le châssis dans ses derniers retranchements. Ce roadster joueur et vivant est assez ferme mais jamais trop trépidant et se plie aisément à la balade, en mode coulé-rapide. À bord, les deux passagers ne jouent jamais des coudes et sont bien protégés du vent, assis fort bas dans des sièges sport tendus de cuir/Alcantara de série.

Un bon point aussi pour les divers espaces de rangement (bacs ouverts et fermés, filet derrière les sièges) et la finition soignée. Certes, le coffre est plus petit que celui d’une Mini Cooper Cabrio, mais reste correct pour un roadster : la soute est par exemple deux fois plus grande que celle de la petite Mazda MX-5. Et le Z4 n’a plus de vraie concurrence : les Audi TT Roadster et Mercedes SLK ont disparu, la MX-5 est nettement moins performante, tandis qu’une Porsche Boxster est beaucoup plus chère et puissante, et privée de boîte manuelle.

Une BMW à découvrir ou redécouvrir avant qu’il ne soit trop tard. Car le Z4 devrait prendre sa retraite l’an prochain et rien ne prédit qu’il sera remplacé, le marché du petit roadster étant devenu peu porteur. Le Z4 est donc un modèle en voie d’extinction, sans doute promis à conserver une belle cote en occasion, encore plus avec la boîte manuelle, désormais rare et qui ravira les puristes de la conduite.