BMW Série 1, variation sur un même thème

Bien que le constructeur parle d’une toute nouvelle Série 1 (quatrième génération, nom de code F70), celle-ci s’apparente plutôt à un gros lifting de l’ancienne (F40).

La nouvelle venue abaisse légèrement son toit et dynamise son style, avec notamment un nez affiné. Elle peut aussi désormais se couvrir d’un toit de teinte contrastée (noir brillant).

A l’intérieur, BMW fait table rase du passé : l’ancien tableau de bord avec écran central séparé cède la place à un tout nouveau mobilier, doté d’une large dalle numérique associant un combiné d’instruments derrière le volant et un écran tactile pour piloter le système multimédia dernier cri. Le smartphone peut faire office de clé pour entrer à bord et démarrer le moteur. Il peut même piloter à distance une manœuvre de stationnement (option) !

Et, signe des temps, cette petite Béhème est devenue végane : il n’y a plus de cuir à son bord.

Les dimensions intérieures étant inchangées, cette Série 1 n’est pas plus habitable que sa devancière et le coffre régresse même sur les versions micro-hybrides, à cause de l’implantation de leur grosse batterie 48V.

Sous le capot, pas de propulseur totalement électrique, mais uniquement des moteurs à essence (de 122 à 300 ch) et diesel (de 136 à 163 ch). Seules les “120” à essence et diesel disposent d’une micro-hybridation : un moteur électrique donne un coup de boost au thermique à l’accélération. Nous avons testé la “120” à essence : son tricylindre n’a pas le coffre ni le velouté d’un bloc à quatre cylindres, mais offre de bonnes performances.

Plus de boîte manuelle dans la Série 1, mais uniquement une boîte robotisée, qui fait globalement du bon boulot. Et par rapport à l’ancienne Série 1, la coque rigidifiée améliore encore la tenue de route.

Bref, pas de révolution pour cette Série 1, mais plutôt une profonde évolution sur la même (et bonne) base. On retrouve une compacte chic, relativement pratique et au châssis dynamique, mais au tarif assez élevé.

-3 cyl. en ligne, essence, 1.499 cm³ + moteur électrique 48V, puissance combinée de 170 ch (125 kW) ;
– boîte robotisée double embrayage à 7 rapports ;
– longueur : 4,36 m,
– poids : 1.425 kg 
Performances : 
– vitesse maxi : 226 km/h ;
– 0-100 km/h en 7,8 s ;
– consommation de l’essai : 6,9 l/ 100 km ;
– rejets CO2 : de 121 à 129 g/km 
Prix : 36.800 euros ; déductibilité fiscale : de 59 à 63% 

Les + :
– Habitacle bien modernisé (dalle numérique),
– présentation intérieure et finition soignées,
– tenue de route efficace et incisive 

Les  :
– Évolution plutôt que véritable nouvelle génération,
– coffre en régression sur les micro-hybrides,
– moteurs tricylindres sans grand caractère

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