Audi A5, ne l’appelez plus A4

Static photo, Colour: Magnet Grey

La remplaçante de l’A4 est baptisée… A5. L’idée d’Audi était de mieux distinguer dans sa gamme les modèles thermiques des électriques, avec des chiffres pairs pour les premiers et impairs pour les seconds. Mais devant l’incompréhension des clients, Audi va revenir à l’ancienne nomenclature…

Trop tard pour notre A5, qui conserva son nouveau badge, en berline comme en break. Une berline qui n’en est plus totalement une puisqu’elle cache sous sa ligne élégante un véritable hayon, plus pratique qu’un simple volet de coffre. Bien vu. L’habitacle se placarde d’écrans : derrière le volant, au centre du tableau de bord, voire (en option) devant le passager pour lui permettre de surfer sur internet ou de regarder une vidéo.

Le mobilier est très bien assemblé, mais certains matériaux déçoivent à ce niveau de gamme et de prix, comme le placage laqué de la console centrale, sensible aux griffes et traces de doigts.

À l’arrière, les places latérales sont confortables, mais celle du centre est sacrifiée (dossier ferme, tunnel de transmission gênant).

Sous le capot, nous disposions du moteur à essence d’entrée de gamme, dépourvu d’hybridation et peu démonstratif. Son association avec la boîte automatique engendre par ailleurs quelques à-coups. L’ensemble moteur-boîte d’une BMW Série 3 d’entrée de gamme est plus raffiné. L’Audi A5 propose heureusement des moteurs plus costauds, tant en essence (204 ch ou 3.0 V6 de 367 ch) qu’en diesel (micro-hybride de 204 ch). On parle aussi de versions hybrides plug-in pour bientôt.

La tenue de route de cette Audi est précise et efficace, mais le confort des sièges et de la suspension de base nous semble assez ferme. L’amortissement piloté adaptatif optionnel devrait être plus doux. Audi propose une foultitude d’autres options qui font rapidement grimper la note, même si le tarif reste un peu moins élevé que celui des BMW Série 3 et (surtout) Mercedes Classe C, deux concurrentes à la personnalité, il est vrai, plus marquée.

2.0 TFSI 150 BERLINE
– Quatre cylindres en ligne turbo à essence, 1.984 cm³ ;
– 150 ch (110 kW)/ 280 Nm ;
– traction, boîte automatique robotisée à double embrayage et 7 vitesses ;
– longueur : 4,83 m ;
– poids : 1.770 kg.
Performances :
-vitesse maxi : 216 km/h ;
-0-100 km/h en 9,8 s ;
-consommation moyenne de l’essai : 7,7 l/100 km ;
– rejets CO2 : de 151 à 171 g/km (WLTP).
Prix : à partir de 40.950 euros.

Les + :
– Élégance d’une berline et praticité d’un hayon ;
– existe toujours en break ;
– système multimédia moderne et nombreuses possibilités d’équipements technologiques ;
– tenue de route efficace et sécurisante.

Les – :
– Combinaison moteur à essence d’entrée de gamme/boîte robotisée sensible aux à-coups ;
– quelques matériaux intérieurs de qualité moyenne ;
– visibilité arrière limitée

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