L’abattoir de l’horreur ouvre ses portes

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Sérieusement mis en cause par une caméra cachée tournée par Animal Rights, Thomas De Roover De Brauwer, patron d’Exportslachthuis, réclame une seconde chance en jouant à fond la carte de la transparence. Il s’en remet au jugement du consommateur. Une douzaine de caméras surveillent désormais toute la chaîne d’abattage. Des sessions ” portes ouvertes ” seront organisées chaque jour ouvrable afin de regagner la confiance des consommateurs et rappeler à ses devoirs un personnel pour lequel la ” tolérance zéro ” est désormais la règle en matière de maltraitance. Des formations au bien-être animal ont par ailleurs été dispensées par l’Institut Thomas More de la KUL. Thomas De Roover De Brauwer, dont le groupe réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 100 millions d’euros, espère ainsi pouvoir retrouver rapidement le niveau de production d’avant la crise.

GUILLAUME CAPRON

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