“Une chance unique d’améliorer les relations Europe – Royaume-Uni”
Le patronat flamand évoque la nécessité de profiter de le proximité des élections européennes, le 9 juin, et britanniques, le 4 juillet. Parce que le commerce international est une priorité. Au sens large, d’ailleurs: trop d’accords de libre-échange sont au point mort.
Ce 9 juin, en Belgique, on vote pour les élections européennes, en plus des régionales et des fédérales. Un petit mois plus tard, au Royaume-Uni, on vote également pour des élections législatives anticipées, convoquées par le Premier ministre conservateur, Rishi Sunak. Et si c’était l’occasion d’un rapprochement souhaitable? Tel est en tout cas le voeu du Voka, l’organisme représentant le patronat flamand.
“La Belgique vit de l’exportation”
“Nous devons à nouveau investir dans de bonnes relations avec nos partenaires commerciaux, souligne Hans Maertens, administrateur délégué du Voka. La Belgique vit de l’exportation: un tiers de notre économie est liée au commerce international. Si celui-ci ne va pas bien, nous le sentons tous.”
Or, le Brexit a modifié nos relations avec le voisin britannique, avec des contrôles renforcés aux frontières et des taxes douanières. “Les exportations de la Flandre vers le Royaume-Uni diminuent depuis plusieurs années”, dit le Voka. En 2023, elles ont chuté de 8,77%. Et 2024 ne promet pas d’être mieux: la chute est de 9% pour les premiers mois de l’année.
“Une nouvelle chance”
La quasi sumultanéité des élections offre une nouvelle chance, estime le patronat flamand. Les travaillistes sont en effet donné larges vainqueurs du scrutin au Royaume-Uni, avec une approche plus positive à l’égard de l’Union européenne, et alors que les lendemains du Brexit déchantent chez nos voisins. “Une collaboration élargie peut mener à une meilleure régulation et harmonisation des normes”, dit le Voka. Parodoxalement, aux élections européennes, la droite nationaliste risque de gagner du terrain.
De façon plus générale, le patronat flamand insiste pour que la Belgique revifie le commerce international, au sens large. “Les autorités belges bloquent aujourd’hui pas moins de huit accords de libre échange et d’investissements, notamment avec le Mercosur et le Vietnam. Alors que la Belgique devrait être un des grands partisans du commerce international.”
Ces accords sont bloqués, pour la plupart, en raison d’une absence de réciprocité dans les conditions de commerce. Mais le Voka persiste et signe: les menaces qui pèsent actuellement sur la globalisation consituent une menace pour notre prospérité.
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