Donald Trump est « toujours intéressé » par une solution diplomatique avec l’Iran, a déclaré lundi la porte-parole de la Maison Blanche, tout en confirmant que le président américain avait évoqué la veille la possibilité d’un « changement de régime » à Téhéran.
S’exprimant sur la chaîne Fox News, Karoline Leavitt a affirmé : « Si le régime iranien refuse de s’impliquer dans une solution diplomatique et pacifique, à laquelle le président reste attaché, pourquoi le peuple iranien ne retirerait-il pas le pouvoir à ce régime incroyablement violent qui le réprime depuis des décennies ? »
Elle a précisé que des messages « publics et privés » avaient été envoyés aux autorités iraniennes depuis que les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires iraniens. Selon la porte-parole, ces installations ont été « complètement et totalement détruites ». Elle a salué une opération « dont ont rêvé tant de présidents par le passé, mais qu’aucun n’a eu le courage de mener », soulignant que « le président Trump l’a fait ».
Dimanche soir, sur son réseau Truth Social, Donald Trump avait écrit : « Il n’est pas politiquement correct d’utiliser le terme “changement de régime”, mais si le régime iranien actuel est incapable de RENDRE À L’IRAN SA GRANDEUR, pourquoi n’y aurait-il pas un changement de régime ??? »

Vigilance dans le détroit d’Ormuz
Face aux craintes de représailles, Karoline Leavitt a assuré lundi que les États-Unis « surveillent activement la situation dans le détroit d’Ormuz ». Elle a mis en garde Téhéran contre toute tentative de blocage de cette voie maritime stratégique, par laquelle transite 20 % du pétrole mondial. « Le régime iranien serait stupide de s’en prendre à cette route maritime clé », a-t-elle averti.
Interrogée sur la légalité des frappes, la porte-parole a affirmé que le président avait agi dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles. « Le président a agi dans son périmètre légal, en vertu de l’article II de la Constitution, en tant que commandant en chef des États-Unis », a-t-elle précisé.