La commission de l’Environnement du Parlement européen a apporté mercredi un large soutien au pré-accord dégagé le 9 novembre dernier avec les États membres sur le projet, longtemps très disputé, de règlement sur la restauration de la nature.
Le texte a été soutenu par 53 voix contre 28 et 4 abstentions. Il y a quelques mois, au plus fort de la controverse sur cette proposition-phare du volet biodiversité du Pacte vert européen, cette même commission avait échoué à dégager une position, aboutissant à une rare égalité de 44 voix contre 44. La proposition initiale de la Commission a entre-temps été largement revue et affaiblie.
L’idée maîtresse de cette réglementation est de mettre en place d’ici 2030 des mesures de restauration concernant au moins 20% de l’ensemble des zones terrestres et maritimes de l’UE, ainsi que pour tous les écosystèmes nécessitant une restauration, d’ici 2050.
Le Parlement devrait être appelé à donner son feu vert final en plénière à la fin février.
Quant aux États membres, ils ont déjà validé le pré-accord au niveau de leurs ambassadeurs. La Belgique s’est abstenue, en raison d’une demande de la Flandre de mener une nouvelle étude d’impact de cette législation.