Quels voyages en 2024?

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A quoi ressemblera l’année qui démarre dans le secteur des voyages et du tourisme? Les prévisions éclairées de la rédaction de “The Economist”, parues dans notre numéro spécial “Le Monde en 2024”.

L‘industrie du voyage espère des jours meilleurs en 2024, mais sans trop de soleil. Pour éviter les incendies de forêt et les records de chaleur, les voyageurs sans enfants seront plus nombreux à renoncer aux voyages d‘été. Les compagnies aériennes modifieront leurs horaires en conséquence. Les arrivées de touristes internationaux, qui s‘élèvent à 1,8 milliard, augmenteront, retrouvant presque les niveaux de 2019, malgré la prudence des voyageurs chinois dans un contexte d‘inquiétudes géopolitiques
et économiques dans de nombreuses régions du monde.

Malgré cela, les dépenses touristiques internationales atteindront le chiffre record de 1.500 milliards de dollars, stimulées par des prix plus élevés. Si l‘on y ajoute les vols intérieurs, le transport aérien atteindra des sommets prépandémiques. Les bénéfices resteront élevés. Les entreprises aérospatiales auront du mal à honorer leurs commandes mais elles fourniront aux compagnies aériennes un nombre impressionnant (1.484) de nouveaux appareils, parmi lesquels le nouvel avion à fuselage étroit d‘Airbus, l‘A321 XLR, capable de parcourir 8.700 km sans escale. Air New Zealand proposera des cabines de couchage en classe économique. Les voyageurs en quête de nouveauté pourront visiter l‘hôtel le plus haut du monde, à Dubaï, ou un hôtel imprimé en 3D au Texas. Toutefois, la hausse des prix aura pour effet de réduire le taux d‘occupation
des hôtels.

Sauf indication contraire, les prévisions sont établies pour 2024. Les totaux mondiaux sont basés sur 60 pays représentant plus de 95 % du PIB mondial.

Traduit de « The World in 2024 », supplément de « The Economist ».

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