Plusieurs pays européens veulent plus de contrôles sur Temu et Shein
L’Allemagne, aux côtés de plusieurs autres États membres de l’Union européenne (UE), veut plus de contrôle sur les boutiques chinoises en ligne Shein et Temu.
“Nous ne pouvons plus accepter que des centaines de milliers de colis qui ne respectent pas les normes européennes arrivent quotidiennement”, a insisté jeudi le secrétaire d’État allemand Sven Giegold à Bruxelles.
Aux côtés de l’Autriche, de la Pologne, du Danemark et de la France, Berlin demande à la Commission européenne à ce que des actions soient menées contre les commerçants en ligne qui ne respectent pas les règles.
Shein et Temu connaissent un grand succès en Allemagne. Les boutiques chinoises, spécialisées dans la vente rapide de mode bon marché, font toutefois l’objet de controverses, notamment pour la qualité des produits, l’absence de contrôle et leurs prix extrêmement faibles. Des critiques que les deux sociétés réfutent.
Le CEO de la chaîne allemande de magasins à prix réduits Kik, Patrick Zahn, s’était plaint en septembre d’une concurrence déloyale exercée par les magasins en ligne comme les deux boutiques chinoises. Il avait qualifié d'”injuste et incompréhensible” le fait que ces boutiques soient traitées avec trop de laxisme. Il a explicitement fait référence à l’aéroport de Liège.
Les colis de moins de 150 euros en provenance de pays qui ne sont pas membres de l’UE ne sont pas soumis aux droits d’importation. Les services douaniers sont, selon Patrick Zahn, pris au dépourvu par la situation.