L’Inde confirme un cas de mpox, d’un variant peu dangereux

L’Inde a confirmé lundi avoir détecté un cas de mpox sur son territoire. Cette personne n’est toutefois pas atteinte du variant qui a poussé l’OMS à déclencher mi-août son plus haut degré d’alerte mondiale, selon New Delhi.

Le pays le plus peuplé du monde avait annoncé dimanche avoir mis à l’isolement un cas de “mpox soupçonné”.

Lundi, le ministère indien de la Santé a confirmé que ce jeune patient avait contracté le mpox mais via le variant clade 2 de ce virus et non via le variant clade 1 qui a poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclencher son plus haut degré d’alerte mondiale le 14 août. 

“Ce cas est un cas isolé (…) et ne fait pas partie de l’urgence de santé publique actuelle (décrétée par l’OMS, ndlr) qui concerne le clade 1 du mpox”, apparu plus récemment que le clade 2, a ajouté le ministère.

Aucun cas confirmé de mpox causé par la nouvelle souche du virus n’a été signalé en Inde, pays qui compte 1,4 milliard d’habitants.

“L’individu, un jeune homme qui est récemment rentré d’un voyage dans un pays où des transmissions de mpox ont été détectées, est actuellement isolé dans un centre d’isolement et de soins” spécifique, selon le communiqué.

“Des mesures de santé publique, notamment la recherche et la surveillance des contacts (du patient, ndlr), sont activement mises en place pour garantir que la situation” soit maîtrisée, ajoute le ministère. “Rien n’indique qu’il y ait un risque important pour le public à l’heure qu’il est”, assure-t-il.

La recrudescence du mpox en Afrique, qui touche la RD Congo et d’autres pays du continent (notamment le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda), et l’apparition d’un nouveau variant (1b) ont poussé l’OMS à déclencher le 14 août son plus haut degré d’alerte sanitaire mondiale.

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