L’immigration, un “enfer” en Europe, et l’ONU “inutile”: les provocations de Donald Trump aux Nations unies

Donald Trump à la tribune des Nations unies. © Kyle Mazza/CNP via ZUMA Press Wire
Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

Le président américain a multiplié les déclarations sans filtre et les attaques contre le multilatéralisme lors de l’assemblée générale des Nations unies. Sans surprise, il dénonce aussi la reconnaissance de la Palestine par les Etats européens.

Il ne fallait pas s’attendre à autre chose, mais les propos du président américain Donald Trump à la tribune des Nations unies vont encore faire parler d’eux dans le monde. En Europe, on s’indignera ou l’on s’inquiètera. Morceaux choisis.

L’ONU “inutile”

Le président des États-Unis Donald Trump s’en est vivement pris à l’Organisation des Nations unie. “Quelle est l’utilité de l’ONU?”, a-t-il lancé devant nombre de chefs d’État et de gouvernement de la planète. À ses yeux, l’organisation mondiale est loin d’exploiter son “énorme potentiel”. Donald Trump a affirmé avoir mis fin à sept guerres au cours des neuf premiers mois de son mandat. “Malheureusement, l’ONU n’a même pas essayé d’aider dans aucune d’entre elles”, selon lui. “Ils écrivent des lettres acerbes, puis ils ne font rien” Au siège de l’ONU, le dirigeant américain a dû composer avec un escalator défectueux et un prompteur défaillant au début de son discours. “C’est tout ce que j’ai reçu de l’ONU”, a-t-il grincé.

“L’enfer” européen

Donald Trump a également déclaré sans détour mardi, que les alliés européens “vont droit en enfer” à cause de leurs politiques migratoires, tout en vantant sa propre politique contre l’immigration illégale. “Il est temps de mettre fin à l’expérience ratée des frontières ouvertes”, a déclaré M. Trump devant l’Assemblée générale de l’ONU. “Vos pays vont droit en enfer”, a-t-il ajouté, s’en prenant également au maire de Londres, Sadiq Khan, premier maire musulman d’une capitale occidentale.

Une “récompense pour le Hamas”

le président américain, Donald Trump, a réitéré mardi sa volonté d’un “cessez-le-feu” à Gaza. “Il faut que cela cesse, a-t-il déclaré. Hélas, le Hamas n’a de cesse de rejeter toutes les offres raisonnables dans les pourparlers de paix.” Il s’en est de nouveau pris aux pays qui, comme la France, ont reconnu ces derniers jours l’Etat de Palestine et à ceux qui seraient tentés de rejoindre cette initiative. “Cela reviendrait à récompenser les terroristes du Hamas pour les atrocités commises (…), notamment les atrocités du 7 Octobre”, a-t-il de nouveau affirmé, alors que “le Hamas refuse de libérer les otages, il refuse tout cessez-le-feu”. “Nous aurions pu résoudre ce conflit il y a bien longtemps, a-t-il assuré. Il ne faut pas céder aux exigences du Hamas.”

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