Lien avec le PCC, idées progessistes… Le gouvernement américain annule tous les contrats de Harvard

HARVARD Pour l’instant, la seule à vraiment opposer une résistance à Trump. © Getty Images

La Maison Blanche a envoyé “une lettre aux agences fédérales leur demandant d’identifier les contrats passés avec Harvard, et de dire s’ils peuvent être annulés ou redirigés ailleurs”, a indiqué mardi un haut responsable américain, confirmant des informations de presse. Leur montant atteint selon la presse 100 millions de dollars.

Le président Donald Trump essaie par tous les moyens de faire plier la prestigieuse université, qui refuse de lui donner un droit de regard sur les admissions d’étudiants et les recrutements de professeurs.

Lundi, il avait affirmé qu’il “gagnerait” ce duel avec l’université sans doute la plus célèbre du monde, à laquelle il veut en particulier interdire de recevoir des étudiants étrangers.
Le milliardaire républicain, décidé à imposer son idéologie nationaliste et conservatrice au monde de l’enseignement, de la recherche et de la culture, multiplie par ailleurs les messages colériques contre Harvard sur sa plateforme Truth Social.

L’exécutif américain accuse l’institution, située à Cambridge dans l’État du Massachusetts (nord-est), de laisser prospérer l’antisémitisme sur son campus et de propager des idéologies progressistes, dites “woke”. Le gouvernement Trump reproche aussi à Harvard d’avoir des liens avec le Parti communiste chinois.

Le gouvernement fédéral a déjà supprimé plus de deux milliards de dollars de subventions pour l’université, ce qui a mis un coup d’arrêt à certains programmes de recherche.
Harvard est classée parmi les meilleures universités au monde et, selon ses services, a formé 162 prix Nobel. Elle accueille cette année quelque 6.700 “étudiants internationaux”, soit 27% du total.

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