John Cockerill à Houston, à la poursuite de l’hydrogène vert
Houston n’est pas qu’une capitale pétrolière. Elle a fait le choix de devenir une capitale à bas carbone et l’une des plaques tournantes mondiales de l’hydrogène vert.
A cet effet, la ville texane vient d’être choisie par le ministère de l’Energie comme l’un des sept centres régionaux de l’hydrogène américain. Le développement de ce pôle, qui bénéficie de l’investissement massif du Texas dans les renouvelables avec accès à de l’énergie décarbonée à bas coût, et de la ville de Houston en particulier, doit permettre la création de 170.000 emplois directs et indirects et près de 100 milliards de création de valeur.
Cette création sera partiellement belge puisque, le week-end dernier, Alexander De Croo, le Premier ministre, a symboliquement posé la première pierre d’une giga-factory d’électrolyseurs (des équipements qui permettent la production d’hydrogène à partir d’électricité) de John Cockerill à Baytown, un site du port de Houston.
L’entreprise wallonne, soutenue par l’IRA du président Biden, fait donc son entrée aux Etats-Unis et va investir 150 millions d’euros dans la rénovation d’une ancienne usine afin de produire 1 GW d’électrolyseurs par an. La production démarrera au printemps prochain.
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