Donald Trump agresse encore l’Europe: “Nous devrions passer moins de temps à nous inquiéter de Poutine…”
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Le président américain estime qu’il faut davantage s’inquiéter “des gangs de violeurs migrants, des barons de la drogue, des meurtriers et des personnes issues d’institutions psychiatriques entrant dans notre pays – afin de ne pas finir comme l’Europe!” Il suscite des réactions outrées.
Chaque jour sa provocation émanant de la Maison-Blanche. Et l’Europe se trouve décidément dans le collimateur. Après l’humiliation du président ukrainien Volodymyr Zelenski, et après avoir dit que l’Union européenne était née pour “emmerder les États-Unis”, Donald Trump poursuit ses agressions.
“Nous devrions passer moins de temps à nous inquiéter de Poutine, et plus de temps à nous inquiéter des gangs de violeurs migrants, des barons de la drogue, des meurtriers et des personnes issues d’institutions psychiatriques entrant dans notre pays – afin de ne pas finir comme l’Europe!”, a-t-il écrit ce lundi sur son réseau social.
Faut-il dire que cette expression tranchée fait réagir en Europe
“S’il fallait avoir encore le moindre doute…”
“S’il fallait encore avoir le moindre doute sur ce que le président américain actuel pense de nous, Européens, son dernier vomi de cette nuit devrait nous fixer une fois pour toutes sur ses intentions, rétorque Damien Van Achter, consultant en communication. Tous les Americains ne pensent pas comme lui, et sa bande de mafieux finira tôt ou tard par tomber.”
Cet amoureux des États-Unis poursuit: “J’aime tellement les USA, ce qu’ils représentent, malgré tous leurs défauts et leurs excès. Et j’enrage de voir un tel connard exploiter toutes ces vulnérabilités. J’y ai vécu après mes études les plus beaux mois de ma vie de jeune adulte. J’y ai rencontré les personnes les plus inspirantes et brillantes avec lesquelles j’ai pu échanger et discuter des enjeux et des formidables opportunités que le numérique et les interconnexions entre les gens au niveau mondial pouvaient nous offrir.”
Conclusion: “J’espère que l’Europe va saisir ce moment pour enfin exister politiquement. Mais cela passera sans doute d’abord par un retour à la salle de musculation. Parce que c’est le seul langage que les ‘bully’ comprennent.”
On ne peut mieux dire.
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