Aller en Nouvelle-Zélande va coûter beaucoup plus cher
La Nouvelle-Zélande va presque tripler la taxe que les touristes doivent payer pour visiter le pays. À partir du 1er octobre, cette taxe passera de 20 à 56 euros. De quoi dissuader les visiteurs ?
Selon Matt Doocey, le ministre néo-zélandais du Tourisme, l’impact des visiteurs pèse sur la nature, les infrastructures, et surtout sur les finances en raison des coûts d’entretien. C’est pourquoi il a décidé de tripler le montant de la taxe touristique à partir du 1er octobre, afin de «s’assurer que les visiteurs contribuent aux services publics et à des expériences de haute qualité lors de leur séjour en Nouvelle-Zélande». Cette taxe nommée «International Visitor Conservation and Tourism Levy» (IVL) n’est pas neuve puisqu’elle existe depuis juillet 2019.
Malgré la hausse le gouvernement reste confiant. Les charmes de la Nouvelle-Zélande sont tels que le pays restera une destination attrayante. Fort de ce constat le gouvernement néo-zélandais a aussi augmenté les coûts des visas pour les visiteurs et souhaite augmenter les frais dans les aéroports régionaux.
Si la tentative est louable, c’est en réalité un triple coup dur pour le secteur du tourisme qui avait déjà beaucoup souffert de la politique zéro-covid. L’île s’était isolée du reste du monde durant une très longue période. Encore aujourd’hui le nombre de visiteurs est à environ 80 % des niveaux d’avant les fermetures des frontières.
Autant dire que ces freins supplémentaires donnent des sueurs froides au secteur du tourisme international. Un secteur essentiel pour l’économie néo-zélandaise puisque l’année dernière, les visiteurs étrangers ont dépensé un total de 5,5 milliards d’euros et qu’environ 317 000 personnes travaillent dans le secteur du tourisme.
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