L’ancien Premier ministre libéral flamand était candidat à une fonction internationale: le voilà nommé à la tête du Programme des Nations unies pour le développement. Un “top job” au sein de l’organisation.
On savait Alexander De Croo désireux de rebondir sur la scène internationale. Notre ancien Premier ministre avait perdu toute fonction exécutive majeure, après son retrait du Seize: plus de ministère, plus de présidence d’un parti à la dérive, il était “simple” député et bourgmestre de Brakel.
Le voilà désigné à la tête du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Pour être précis, son nom a été proposé par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, il doit encore être validé par le PNUD et l’assemblée générale, mais ce sont des formalités.
Figurant parmi les principales agences de l’ONU, son objectif consiste à “soutenir les pays et les communautés dans leurs efforts pour éradiquer la pauvreté, mettre en œuvre l’Accord de Paris et atteindre les Objectifs de développement durable”.
Un fameux défi à l’heure où le multilatéralisme est malmené de toutes parts et que les Etats-Unis ont quitté les accords de Paris.
Le troisième de l’ONU
Cette nomination fait également de lui le Secrétaire général adjoint de l’ONU.
Frédéric De Gucht, qui vient d’être désigné comme président de l’Open VLD, le félicite: “Fiers de voir un libéral belge occuper la troisième plus haute fonction aux Nations Unies. Une belle reconnaissance de ton engagement, de ta vision et de ton leadership. Tu as compté pour notre pays, tu compteras désormais pour le monde.”
Nicole De Moor (CD&V), ancienne secrétaire d’Etat aux Réfugiés et à l’Asile dans le gouvernement De Croo, a également félicité son ancien patron, parlant d’un “honneur” pour le pays à l’heure où “le multilatéralisme est sous pression”. Elle-même est candidate à la direction du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) de l’ONU.
Alexander De Croo a été également ministre de la Coopération au développement en Belgique et son engagement pour le développement est un fil rouge de son action politique.
Il sera remplacé à la Chambre par Sandro Di Nunzio et en tant que bourgmestre de Brakel par Marleen Gyselinck.