IBM accélère l’évolution vers la durabilité
L’année prochaine, la durabilité restera un thème capital pour toutes les entreprises. Dans son ” 5 in 5 “, IBM souligne le rôle clé réservé au développement de nouveaux matériaux. Grâce aux nouvelles technologies mises à disposition, ce développement s’accélère de façon spectaculaire.
En tant que partenaire technologique des entreprises, IBM a également pour mission de réfléchir au rôle de la technologie dans la résolution de problèmes spécifiques avec lesquels nous sommes tous aux prises. ” 5 in 5 ” en est un bon exemple. Chaque année, IBM formule cinq prévisions en matière de technologie. Des évolutions qui, selon la multinationale, redéfiniront les entreprises et la société au cours des cinq prochaines années ” Année après année, nous regardons ce qui se passe dans le monde et avec les clients “, affirme Victoria Bunyard, CTO chez IBM Benelux. Avec ” 5 in 5 “, nous voulons attirer l’attention sur les évolutions qui auront un impact majeur sur nos vies et notre travail au cours des cinq prochaines années.
La durabilité a déjà été un sujet brûlant l’année dernière, mais en 2020, elle éclipsera sans aucun doute toutes les autres tendances. ” “Nous avons connu une année très particulière “, dit Victoria Bunyard. ” Le coronavirus met à rude épreuve la résilience de notre société, et impacte notamment les soins de santé et la chaîne d’approvisionnement alimentaire. Ce sont des thèmes importants qui pourraient être abordés dans la prochaine édition du ” 5 in 5 “.
Nouveaux matériaux
Le fil conducteur de cette édition de ” 5 en 5 ” est l’accélération radicale de l’évolution qui devrait nous conduire vers un avenir durable. ” Les matériaux que nous utilisons, tels que les plastiques et les piles, ont un rôle essentiel à jouer dans ce domaine. Améliorer leur durabilité serait un gain énorme. Imaginez que nous puissions bénéficier des avantages du plastique ou des piles sans impact négatif sur l’environnement… “
IBM est convaincue qu’au cours des cinq prochaines années, de nouveaux matériaux – ou de nouvelles utilisations des matériaux existants – permettront de résoudre les problèmes actuels : extraction et stockage du CO2 dans l’atmosphère pour contrôler le changement climatique, agriculture durable pour nourrir une population croissante tout en réduisant les émissions, nouveaux systèmes de stockage de l’énergie et appareils électroniques plus durables.
La clé réside notamment dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, la disponibilité de plus de données et l’application de l’informatique quantique, affirme Victoria Bunyard.
Dix fois plus rapide et moins cher
” Auparavant, il fallait dix ans, et facilement dix à cent millions de dollars, pour mettre au point un nouveau matériau présentant des propriétés spécifiques “, explique Victoria Bunyard. ” Les nouvelles technologies nous permettent cependant de réduire les délais et le budget de nonante pour cent. ” En d’autres termes, le développement de nouveaux matériaux peut désormais être dix fois plus rapide et moins cher. La clé réside notamment dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, la disponibilité d’un plus grand nombre de données et l’application de l’informatique quantique.
” La combinaison de ces technologies change fondamentalement la recherche de nouveaux matériaux “, explique Victoria Bunyard. ” Nous ne sommes plus tributaires de la chance ou du hasard, car nous pouvons calculer simplement les possibilités. Les chercheurs peuvent ainsi avancer à pas de géant. “
Poursuivre l’automatisation
L’intelligence artificielle collecte toutes les connaissances disponibles sur un sujet spécifique. Ensuite, les superordinateurs, et éventuellement les ordinateurs quantiques, se mettent au travail pour combler les lacunes dans les connaissances. ” En analysant les données historiques avec l’intelligence artificielle, nous pouvons créer des modèles afin de développer des hypothèses sur les nouveaux matériaux que nous recherchons “, explique Victoria Bunyard. ” Lors d’une prochaine étape, nous pourrons automatiser le développement et les tests des matériaux à l’aide de la technologie cloud. “
IBM ne se limite pas à la théorie. RoboRXN est un laboratoire chimique dans le cloud dans lequel les chercheurs peuvent utiliser un modèle d’intelligence artificielle pour prévoir les réactions chimiques. Le modèle est mis gratuitement à la disposition des étudiants et des scientifiques.
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