Technip Energies et John Cockerill se lancent conjointement dans l’hydrogène vert

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Le groupe industriel français Technip Énergies et le liégeois, John Cockerill, annoncent jeudi dans un communiqué de presse le lancement de Rely, un fournisseur “unique de solutions intégrées et compétitives” d’hydrogène vert et de ses dérivés.

Rely s’adresse à des clients industriels qui cherchent à se décarboner et à atteindre les objectifs net-zéro, c’est-à-dire à compenser les émissions de dioxyde de carbone (CO2) qu’ils émettent dans l’atmosphère.
La joint-venture “proposera des solutions de bout en bout, depuis les services préalables à la décision d’investissement, y compris les conseils techniques et financiers, jusqu’à la fourniture de produits propriétaires, l’exécution du projet, l’exploitation et la maintenance”, détaille le communiqué.

Elle abritera un pôle de recherche et de développement afin “d’améliorer les technologies, de développer des nouveaux produits et technologies, et d’améliorer la compétitivité des projets pour les marchés de l’hydrogène vert et du power-to-X”. Le Power-to-X fait référence à la conversion de l’électricité essentiellement renouvelable par nature intermittente en un autre vecteur énergétique, stockable et transportable. L’investissement consenti dans l’innovation visera une réduction des coûts et une croissance rapide des marchés de l’hydrogène vert.

L’objectif fixé par Technip Énergies et John Cockerill pour Rely est un chiffre d’affaires de plus d’un milliard d’euros à horizon 2030.

Basée en Belgique, Rely sera détenue à 60% par Technip Énergies et à 40% par John Cockerill. Dans le cadre de cet accord, Rely devrait devenir actionnaire minoritaire de la section hydrogène de John Cockerill avec une participation de 10%.

L’entreprise sera dirigée par Damien Eyriès de Technip Énergies en tant que directeur général et Jean Jouet de John Cockerill en tant que directeur de la technologie.

Le communiqué précise cependant que la transaction est soumise aux conditions de clôture habituelles, y compris les approbations réglementaires, et “devrait être finalisée au cours du second semestre de cette année”.

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