Déployer des panneaux solaires tel un hamac, la solution quand on n’a pas un toit adapté?
Un système de panneaux solaires suspendus a été validé par la NASA. L’objectif? Booster le rendement, mais surtout le substituer à une installation normale quand le toit n’est pas adapté.
Réduire son tarif énergie, remplir les objectifs environnementaux de la Belgique… L’installation d’un système photovoltaïque présente des avantages. Tout le monde n’a malheureusement pas toujours la possibilité d’en avoir chez soi. Au-delà de la question financière, c’est surtout le côté pratique qui pose problème. Il suffit parfois d’un détail – comme un toit plat, ou une surface de toiture trop petite – pour que l’installation de panneaux solaires tombe à l’eau. Et si vous pouviez déployer vos panneaux tel un hamac? C’est en tous cas une solution qui semble avoir été validée par la NASA elle-même.
Des panneaux solaires suspendus
Jim Clair et son entreprise, Skysun LLC, ont collaboré avec le Glenn Research Center de la NASA pour développer et valider ces panneaux solaires suspendus Skysun. L’idée est de proposer une solution flexible et efficace, qui pourrait s’adapter à tout type de maison. Même là où les installations solaires traditionnelles ne peuvent pas être installées. Il serait en effet possible de suspendre les panneaux comme un hamac au-dessus de jardins, pergolas ou même carports.
« Contrairement aux panneaux photovoltaïques, qui produisent de l’électricité à l’aide de semi-conducteurs, les concentrateurs réfléchissent de grandes quantités de lumière solaire sur un petit récepteur, ce qui le réchauffe considérablement. Cette chaleur génère ensuite de l’électricité par le biais d’une turbine à vapeur », explique la NASA dans un communiqué.
Un système résistant
Pour aller encore plus loin, et maximiser le rendement, Jim Clair a imaginé un système qui permettait de faire bouger les capteurs selon la position du soleil. Il fallait néanmoins s’assurer que la structure résiste en cas de vents violents. C’est là que la NASA intervient.
Ils ont participé au développement d’un prototype, mais surtout aux tests visant à confirmer sa résistance aux oscillations causées par le vent. Sur base des résultats, ils ont ainsi récolté des données et conçu un programme capable de modéliser cette résistance. De quoi permettre l’amélioration des prototypes et ainsi prouver que les panneaux suspendus fonctionnent.
S’il y a sans doute encore beaucoup de travail à faire, cette avancée technologique montre que les panneaux solaires ont encore un potentiel immense à exploiter.
Photovoltaique
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