L’information a été révélée ce mardi matin par nos confrères de L’Echo : l’énergéticien liégeois Mega a été mis en vitrine par ses dirigeants.
Le processus ne date pas d’hier puisqu’ING, mandatée pour trouver de nouveaux actionnaires, a déjà bien avancé et qu’une sélection de parties intéressées a déjà été effectuée.
Créée il y a une dizaine d’années par Thomas Coune et Michael Corhay, Mega a trouvé un public soucieux du prix et à la recherche d’offres simples. Revendeuse d’énergie sans en produire, l’entreprise liégeoise compte désormais des centaines de milliers de clients et détient environ 4 % du marché belge. Les deux fondateurs n’ont pas souhaité commenter l’information. Pas simple du coup de comprendre cette mise en vente, d’autant que Mega semblait avoir repris du poil de la bête après la pandémie et le “scandale” des acomptes fortement augmentés.
Il n’est évidemment pas surprenant que ce rachat attise les convoitises. Quatre pour cent du marché avalés d’un coup, c’est une opportunité rare et efficace de gagner des clients dans un secteur très concurrentiel. Pour autant, il ne faudrait pas que le coût dépasse celui des méthodes traditionnelles de recrutement.
Il ne fait aucun doute que les quatre premiers du marché (Engie, Luminus, Eneco et TotalEnergies), tous aux mains de groupes étrangers, ont étudié le dossier. L’Echo évoque aussi Octopus Energy, un groupe britannique en forte croissance, EnergyVision, l’ambitieux et atypique groupe bruxellois, et Colruyt. Il reste encore à voir ce que vont devenir les nouvelles activités du groupe, notamment les offres, couplées ou non, de téléphonie mobile.
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