“Très, très lent”: les négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique piétinent à Busan
Les négociations pour un traité mondial contre la pollution plastique avancent avec lenteur à Busan en Corée du Sud, l’obstruction de plusieurs pays menaçant les chances d’aboutir à un accord, ont indiqué à l’AFP des diplomates et des observateurs mercredi.
Depuis lundi, des représentants de plus de 170 pays se réunissent en Corée du Sud pour finaliser un traité sur la pollution plastique avant le 1er décembre. Ces pourparlers sont le fruit de deux années de négociations.
Des discussions au point mort
Mardi, les travaux dans les groupes de contact ont été critiqués pour leur lenteur. Selon Eirik Lindebjerg du WWF et plusieurs diplomates anonymes, certains pays, notamment l’Arabie saoudite, l’Iran et la Russie, freinent les discussions en contestant des mesures visant à limiter la production de plastique.
Frustrations et obstacles majeurs
Certains participants dénoncent des blocages délibérés. Un délégué insulaire a déploré que protéger des intérêts spécifiques entrave l’avancement global. Un diplomate européen anticipe des tensions accrues dans les prochains jours.
Quelques avancées positives
Malgré tout, des progrès ont été notés sur les restrictions des produits chimiques dangereux. Pour le WWF, ces avancées pourraient réduire l’usage de plastiques nocifs. Une “majorité progressiste” pourrait s’unir pour surmonter les blocages.
Une stratégie pour parvenir à un accord
Un diplomate européen estime qu’un consensus large forcerait les pays réticents à accepter le traité ou à se marginaliser. L’objectif reste un accord soutenu par une majorité significative des nations présentes.