Pas de troisième zone énergétique possible en mer du Nord

285 millions d'euros de soutien public en moins pour les parcs éoliens offshore en 2023 © belga

Aucune des cinq zones analysées par le consultant mandaté par le gouvernement fédéral ne convient pour l’installation d’un troisième pôle énergétique dans les eaux territoriales belges, en raison de conflits potentiels avec d’autres activités, écrit mercredi L’Echo.

Les autorités belges ambitionnent de transformer la mer du Nord en “centrale énergétique verte”. Une fois construite, l’île “Princesse Elisabeth” constituera la deuxième zone de production offshore des eaux territoriales belges après la zone dite orientale développée entre 2009 et 2021.

5,8 GW

Ensemble, ces deux infrastructures doivent assurer la production de 5,8 GW (un potentiel d’1 GW est en outre identifié grâce au solaire flottant). Le gouvernement belge s’étant fixé comme objectif de porter à 8 GW la production de renouvelable offshore d’ici 2040, il fallait évaluer le potentiel restant de la mer du Nord en vue d’y installer un troisième pôle énergétique. Une étude fut commandée en mars 2022 par le ministre de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne.

“Une troisième zone énergétique ne peut être désignée dans la partie belge de la mer du Nord“, estime le consultant Arcadis, auteur de l’étude. “Cela irait à l’encontre des intérêts de la nature, des activités existantes, des riverains côtiers et de l’économie liée à la navigation et aux ports.

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