L’armée bouge sur l’éolien

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A l’heure actuelle, près d’1 GW de projets éoliens seraient bloqués en Wallonie à cause des contraintes militaires.

On le sait peu, mais dans le cadre de la prolongation des deux réacteurs nucléaires, la Vivaldi avait chargé Skeyes, responsable du contrôle aérien, et la Défense de travailler à une réduction des restrictions qu’ils imposent notamment en termes de distance par rapport aux radars, de restrictions de hauteur de mats ou de zones d’exclusion.

L’idée était de faciliter le développement de l’éolien terrestre et il était même question d’une capacité potentielle d’1,5 GW. En effet, selon Edora, la fédération des entreprises actives dans les énergies renouvelables, près d’1 GW de projets éoliens seraient bloqués en Wallonie à cause des contraintes militaires.

Si Skeyes n’a pas encore fourni officiellement sa part du travail, la Défense vient, elle, de fournir une feuille de route. Elle fait état de la modernisation, en cours, des radars (un investissement de 6,7 millions d’euros a été consenti par le gouvernement) et de la révision d’un certain nombre de procédures de sécurité (hauteur des mâts à côté de certains sites, etc.). Elle évoque aussi la réduction de 40 à 16 des zones de largage destinées aux exercices de parachutisme.

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