Milei remporte la présidentielle argentine : le Bitcoin part en flèche

Javier Milei remporte la présidentielle. (Photo by Tomas Cuesta/Getty Images)

Le “Trump argentin”, Javier Milei, a remporté la présidentielle en Argentine. Il avait fait campagne en prônant des mesures radicales pou redresser le pays. L’impact sur l’économie n’est pas encore clair et dans cette incertitude, le cours du Bitcoin augmente rapidement.

En Argentine, le candidat Javier Milei a remporté la présidentielle. Il a obtenu plus de 55% des voix, contre plus de 44% pour son rival le ministre de l’Économie sortant Sergio Massa. Sa victoire n’est pas vraiment une surprise, mais les politologues s’attendaient à un écart moins important.

Javier Milei est décrit comme le “Trump” argentin. Très à droite, ultralibéral ou libertaire. Les observateurs se posent donc la question de ce qu’il va entreprendre pour sortir le pays de la crise. L’inflation y est de plus de 100% depuis le début de l’année et a atteint 142% en octobre. La devise nationale, le peso, est également en chute libre, avec des réserves de la Banque centrale dans le rouge. Buenos Aires est en plus lourdement endetté.

“Pas de demi-mesures” a-t-il d’ores et déjà annoncé, dans son premier discours. Lors de la campagne, il brandissait déjà une véritable tronçonneuse pour symboliser la coupe prévue dans les dépenses publiques. Ce dimanche, il indique que c’est la “fin de la décadence”.

Saut du Bitcoin

Dans ce contexte d’incertitude, les valeurs refuges gagnent en valeur. C’est notamment le cas du Bitcoin, qui a gagné 1.000 dollars sur la soirée, montant jusque 37.500 dollars. L’or de son côté a fait un saut plus léger, gagnant environ 10 dollars sur la soirée (et montant jusque 1.984 dollars l’once).

Pour d’autres réactions, il faudra attendre mardi. Ce lundi, la bourse de Buenos Aires est fermée, pour cause d’un jour férié. Dans un premier temps, les obligations devraient rallier, estiment des experts reliés par Reuters. Le marché devrait également adopter une attitude attentiste jusqu’au 10 décembre, lorsque Milei entrera en fonction. Les choix politiques, tout comme les soutiens nécessaires pour les implémenter, deviendront alors plus clairs. Mais d’ici-là, la devise devrait être sous pression à cause de l’incertitude, Milei misant notamment sur la “dollarisation” pour sortir le pays de l’ornière.

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