Bruno Venanzi et Bruno Vanderschueren
Cofondateurs et administrateurs de Lampiris.
Fonction : cofondateurs et administrateurs de Lampiris.
Age : 41 ans (Bruno Venanzi) et 38 ans (Bruno Vanderschueren)
Leurs atouts aux yeux du jury : Bruno et Bruno. Venanzi et Vanderschueren. Un historien et un économiste. Un Wallon et un Flamand qui ont créé il y a huit ans Lampiris. Ils se sont connus auparavant chez l’opérateur américain MCI-WorldCom où ils ont vécu le boom de l’Internet. Après un crochet chez Electrabel pour Bruno Vanderschueren et un passage chez Certipost pour Bruno Venanzi, ils se retrouvent en 2003 et décident de fonder leur entreprise dans le secteur de l’énergie.
Ce qui pouvait passer pour un pari fou s’est transformé en success story en moins de 10 ans. Sur fonds de libéralisation, notre duo a apporté sa touche verte en misant dès le début sur le renouvelable. En matière de répartition des tâches, le Liégeois s’occupe des relations publiques, du commercial et de la gestion quotidienne ; le Gantois prend en charge la technique. Complémentaires, ils gardent, par rapport à la croissance fulgurante qu’ils ont enregistrée ces dernières années, la tête froide. Une croissance qui a valu à Lampiris cette année d’être lauréate des Trends Gazelles pour la catégorie des moyennes entreprises.
En 2010, le chiffre d’affaires de Lampiris a bondi de 60 %, (150 millions d’euros en 2009 à 241 millions). Le nombre de compteurs a suivi la même courbe, grimpant de 192.000 fin 2009 à 291.000 fin 2010 et 358.000 au 30 juin 2011. Nouvel acteur dans un marché libéralisé il y a huit ans en Flandre et quatre ans en Wallonie et à Bruxelles, qui profite toujours aux opérateurs historiques, Lampiris multiplie les coups médiatiques. Par exemple lorsqu’elle décide en juillet dernier de quitter la Fédération belge des entreprises électriques et gazières (Febeg) ou en lançant de nouvelles offres qui bousculent le secteur. Outre le marché belge où elle revendique la quatrième place, l’entreprise est dorénavant présente en France où elle vient de décrocher une licence pour distribuer le gaz, licence qui s’ajoute à celle obtenue en 2010 pour l’électricité. Avec ces autorisations, Lampiris pourra proposer une offre conjointe gaz-électricité. Objectif : 100.000 clients dans les trois ans.
Leurs défis pour 2011 : consolider une croissance à deux chiffres (+60 %) et structurer une entreprise qui, si elle a encore les habits d’une PME, devient un acteur important du secteur. Il faudra aussi séduire le marché français avec l’énergie verte. Un défi dans le pays le plus nucléarisé du monde.
Ce qui devrait vous convaincre : la croissance de Lampiris. En optant pour l’énergie verte et un profil low cost, Lampiris s’est idéalement positionnée dans un secteur dominé par les grands groupes. En continuant de miser sur sa différence, elle est susceptible d’encore en étonner plus d’un.
Leur principal handicap : Lampiris est un fournisseur d’énergies renouvelables sans vraies capacités de production, contrairement à certains de ses concurrents qui disposent d’un parc de production diversifié, avec une offre renouvelable. Si la croissance se maintient pour Lampiris, il faudra songer à investir davantage dans la production.
Guy Van den Noortgate
Les chiffres-clés de Lampiris
Année de création : 2003
Chiffre d’affaires 2010 :
241 millions d’euros
Bénéfice net 2010 : 7,3 millions d’euros
Effectifs 2011 : 82 personnes
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