Bosaq, la start-up belge qui veut rendre l’eau potable accessible à tous
La start-up belge Bosaq développe des installations d’eau potable avec des sources d’énergie renouvelable, sans production d’eaux usées et sans impact sur les écosystèmes.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, d’ici 2025, la moitié de la population mondiale vivra dans une région où la rareté de l’eau prévaudra. Bosaq entend répondre à ce besoin. À terme, la jeune entreprise veut que l’ensemble du cycle de l’eau suive une philosophie durable.
Le fondateur Jacob Bossaer en a eu l’idée lorsque, en tant qu’étudiant ingénieur, il a pu repenser la station d’épuration sur la base Princesse Élisabeth en Antarctique. “Cette station fonctionne de manière entièrement neutre en CO2”, explique Bossaer. Cette expérience l’a inspiré pour, dans le cadre de Bosaq, transformer les eaux salées, douces et saumâtres en eau potable au moyen d’énergie renouvelable. “Nous nous trouvons en phase de développement, en collaboration avec l’Université de Gand. Nous sommes en pourparlers avec des investisseurs, notre prêt win-win est une machine bien huilée et nous planifions aussi une campagne de crowdfunding.”.
D’ici mars 2017, Bossaer et ses deux associés espèrent avoir collecté 600.000 euros. “Nous commencerons alors la construction d’un prototype, avec lequel nous désirons réaliser quelques projets de démonstration”, estime l’entrepreneur. “Un hôtel gantois et quelques importants événements belges sont déjà intéressés. Nous avons également l’intention d’aller en Amérique latine cette année encore. Des réunions sont déjà planifiées avec des ministres et des chaînes hôtelières au Mexique, Costa Rica et Panama. Ceux-ci devront nous aider à modeler notre produit. Nous désirons le lancer sur le marché dans les dix-huit mois.
Bosaq est une sprl qui vise un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros à l’horizon de 2022. Un minimum de 10% du bénéfice de la société ira vers l’asbl Water Heroes liée à la société. “Nous avons créé cette association pour démarrer des projets en Afrique notamment, dans le cadre desquels notre technologie sera mise gratuitement à disposition. Générer de la valeur économique pour maximiser l’impact social de l’entreprise est pour nous le business model de l’avenir.”
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