L’impact sur les taux de la guerre “banques vs bon d’État”

Cet été, nous avons assisté à la guerre des comptes à terme et bons de caisse des banques qui voulaient concurrencer le bon d’État à un an de septembre. Ici, Vincent Van Peteghem, le ministre des Finances en affaires courantes. (Photo by Dursun Aydemir/Anadolu via Getty Images) © Anadolu via Getty Images

Les banques, à coups de taux plus élevés les uns que les autres, ont voulu concurrencer le bon d’État à un an de septembre (et récupérer l’argent du bon d’État de 2023). Mais quel est l’impact de cette campagne sur les prêts ?

Cet été, nous avons assisté à la guerre des comptes à terme et bons de caisse des banques qui voulaient concurrencer le bon d’État à un an de septembre (et récupérer l’argent du bon d’État de 2023) à coups de taux plus élevés les uns que les autres. Mais quel est l’impact de cette campagne sur les prêts, sachant que les banques font leur marge sur la différence entre les taux de prêts (plus élevés, payés par les clients) et ceux de l’épargne (plus bas, payés aux clients) ?

Avec les taux élevés des comptes à terme, les taux sur les prêts devraient ainsi théoriquement augmenter, mais ce ne sera pas forcément le cas. Les comptes à terme ne sont en effet que de courte durée, contrairement aux crédits hypothécaires. Et les 21 milliards d’euros récupérés par les banques (après les avoir vu partir en septembre 2023) ont aussi un effet baissier sur les taux des prêts.

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