Les planètes s’alignent pour les géants de Wall Street
Que ce soit pour JP Morgan, Goldman Sachs ou BlackRock, les géants de la finance américaine terminent 2024 sur des chiffres impressionnants. De quoi d’ores et déjà les mettre sur orbite pour 2025, alors que Donald Trump a promis, en plus, de les libérer de certaines contraintes réglementaires.
Année faste pour les banques de Wall Street qui ont ouvert le bal des résultats annuels de manière impressionnante, hier à Wall Street.
À tout seigneur, tout honneur. Première banque américaine et acteur clé de la finance mondiale, JP Morgan termine 2024 sur un bénéfice en hausse de 18 % à 58,5 milliards de dollars, battant son précédent record qui s’élevait à 49,6 milliards de dollars l’année passée. En quatre ans, le groupe dirigé par Jamie Dimon a doublé son bénéfice annuel.
Dopées par les fusions et acquisitions
Ses concurrentes Wells Fargo, Citigroup et Goldman Sachs ne sont pas en reste. Certainement pas la grande banque d’affaires. Après avoir connu une période difficile suite à une diversification dans la banque de détail, Goldman Sachs affiche ainsi un chiffre d’affaires en hausse de 16 % qui s’élève sur l’année à 53,5 milliards de dollars, soit encore son meilleur résultat depuis 2021.
Comme JP Morgan, la banque d’affaires dirigée par David Solomon a largement tiré profit de ses activités dans la banque d’investissement, dopées par le rebond du marché des fusions et acquisitions aux États-Unis.
Victoire…
En face, BlackRock est aussi à la fête. Ayant profité en fin d’année d’un afflux de capitaux après la victoire de Donald Trump, le numéro un mondial de la gestion d’actifs a vu ses avoirs gérés bondir de 15 % l’an dernier, à plus de 11.500 milliards de dollars.
En 2024, pour la première fois, il a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de plus de 20 milliards de dollars pour un bénéfice net de 6,6 milliards (+ 16 %). “BlackRock entre dans 2025 avec plus de croissance et un potentiel de hausse que jamais. Ce n’est que le début”, a commenté Larry Fink, son emblématique patron.
… et retour de Trump
C’est clair, à quatre jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, optimisme et enthousiasme sont de mise pour les géants de Wall Street. On peut dire que tout va pour le mieux pour les acteurs américains de la finance mondiale. Eux qui en plus de leur exceptionnel millésime 2024 devraient bénéficier d’un cadre réglementaire nettement plus favorable promis par le nouveau président pour investir ou faire crédit. Et asseoir de ce fait encore un peu plus leur domination sur la planète finance.
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