Les coûts de transaction pour les paiements électroniques bientôt moins chers pour les petits paiements

Sebastien Buron
Sebastien Buron Journaliste Trends-Tendances

La décision a été prise ce matin par le gouvernement. Pour les transactions de moins de 25 euros, le coût de la commission d’interchange sera réduit de moitié.

Bonne nouvelle pour les consommateurs et les commerçants qui utilisent les paiements électroniques. Les coûts de transaction pour les petits paiements seront bientôt moins élevés. La décision a été prise ce matin par le gouvernement, lors du kern avancé en raison de la Fête nationale de ce vendredi 21 juillet.

Plus concrètement, les frais pour les transactions de moins de 25 euros vont diminuer. Le coût de la commission d’interchange (interchange fee, qui rémunère la banque du client du commerçant) sera réduit de moitié. Jusqu’ici, le plafond est fixé à maximum 5 cents pour chaque opération et à maximum 0,2 % du montant de l’opération. Mais ce plafond va être abaissé à 0,1 %.

La décision du gouvernement s’inscrit dans un contexte de digitalisation croissante de l’économie marqué par l’essor considérable des paiements électroniques, notamment par carte. “L’augmentation des transactions électroniques a permis d’augmenter les profits et les marges des banques. J’ai obtenu que cette baisse des coûts qui profite aux banques soit également répercutée sur les commerçants, en particulier les petits indépendants”, se félicite Pierre-Yves Dermagne, ministre de l’Economie (PS), précisant que “la mesure va profiter aux commerçants qui sont les plus susceptibles d’encaisser des paiements pour des montants inférieurs à 50 euros”.

Notons aussi que le ministre a fait savoir qu’il envisageait le lancement d’un comparateur des offres de solution de paiements électroniques afin de mieux informer les commerçants sur les offres du marché. Ce comparateur est également censé développer la concurrence sur le marché au profit des commerçants et des professions libérales. L’outil devrait être développé avec l’appui du SPF Economie et de la FSMA.

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