La SFPI franchit une nouvelle étape en vue de devenir un fonds souverain
La Société Fédérale de Participation et d’Investissement (SFPI) dispose depuis lundi d’un nouveau contrat de gestion qui vise à renforcer ce bras armé financier de l’Etat et à orienter ses investissements vers les secteurs d’avenir. De la sorte, cette société publique franchit une nouvelle étape en vue d’en faire un fonds souverain.
“Cette nouvelle version du contrat de gestion s’inscrit dans une transformation de la SFPI qui a débuté il y a trois ans avec pour objectif d’en faire un fonds souverain de référence”, a expliqué le président, Pascal Lizin, lors d’un point presse.
Les principales participations de l’Etat (Belfius, BNP Paribas Fortis, Ethias, bpost, Proximus, Loterie nationale) seront progressivement regroupées au sein de la SFPI. Ses fonds propres ainsi que les bénéfices de ces participations seront utilisés de manière ciblée pour des investissements dans les 6 piliers stratégiques de la société: finances, aéronautique, santé publique et recherche scientifique, investissements à impact, énergie et services publics et le transport ainsi que la mobilité. L’objectif est de faire des entreprises de ces secteurs des leaders dans leur domaine.
Une stratégie d’investissement durable est inscrite dans le contrat de gestion. La SFPI se doit de donner l’exemple à l’heure où elle demande aux institutions financières et aux grandes entreprises de miser sur le durable, a expliqué le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem.
La SFPI joue par ailleurs un rôle clé dans le développement du Fonds de transformation qui investira 750 millions dans la transition et la croissance durables de l’économie belge.
“‘L’économie se redresse plus rapidement que prévu après la crise du coronavirus mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Pour assurer la croissance économique, accélérer la transition durable et maintenir et renforcer les secteurs essentiels en Belgique, nous devons réaliser des investissements ciblés et faire des choix aujourd’hui: quel genre de pays voulons-nous être? Dans quels secteurs voulons-nous exceller?”, a souligné M. Van Peteghem.