BNP Paribas annonce une hausse du bénéfice net et des revenus au 3e trimestre
BNP Paribas a notifié jeudi un bénéfice net en hausse de 5,9% sur un an au troisième trimestre, à 2,8 milliards d’euros, notamment grâce à la banque de financement et d’investissement. Le groupe bancaire a confirmé ses objectifs pour 2024.
Des résultats qui illustrent “la performance commerciale des pôles opérationnels”, a commenté dans un communiqué le directeur général Jean-Laurent Bonnafé.
Le produit net bancaire du groupe (PNB), équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur, s’élève à 11,9 milliards d’euros, en hausse de 2,7% par rapport au troisième trimestre 2023.
Ce sont finalement les banques commerciales (France, Belgique, Italie…) rassemblées avec les métiers spécialisés comme le paiement avec Nickel et Floa, qui font plus mauvaise figure avec une baisse de 2,6% de leur activité, plombée par l’impact de la normalisation du prix des véhicules d’occasion dans la filiale de leasing automobile Arval.
“Nos banques commerciales devraient progressivement bénéficier de la bascule favorable de l’environnement de taux”, assure cependant M. Bonnafé.
Banque de financement et d’investissement
La banque de financement et d’investissement a vu son chiffre d’affaires fortement augmenter de 9% à 4,2 milliards d’euros sur le trimestre, du fait d’un “gain de parts de marché”.
Le revenu des métiers d’investissement, d’assurance et d’épargne est également en hausse de près de 5% à 1,5 milliard d’euros, porté par la gestion d’actifs et les assurances.
Acquisition d’Axa IM
Le projet d’acquisition d’Axa IM, devrait d’ailleurs “repositionner stratégiquement” cette division au sein du groupe, selon M. Bonnafé.
L’assureur français Axa avait annoncé le 1er août être entré en négociations exclusives avec BNP Paribas pour lui céder son gestionnaire d’actifs Axa Investment Managers, pour 5,4 milliards d’euros. Un capital issu de la cession par la banque française de Bank of the West en 2023. L’acquisition devrait être achevée mi-2025.
Le coût du risque, c’est-à-dire les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits consentis, a légèrement reculé au troisième trimestre par rapport au second, s’établissant à 729 millions d’euros.