Les Amants d’Hérouville

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Quel est le point commun entre Johnny Hallyday, David Bowie, Eddy Mitchell, Jacques Higelin et Elton John? Ils ont tous enregistré des disques au château d’Hérouville. Mythique dans la France des années 1970, ce studio est l’oeuvre d’un musicien débordant de projets et de folie: Michel Magne. C’est son histoire que Yann Le Quellec et Romain Ronzeau racontent dans le réjouissant Les Amants d’Hévouville, roman graphique dans lequel se croisent bande dessinée, coupures de presse de l’époque et archives photographiques. Michel Magne a commencé son parcours dans la musique électronique, a composé des chansons avec Françoise Sagan et Juliette Gréco et signé une quantité impressionnante de musiques de films dont celle des indémodables Tontons flingueurs ou Fantômas. Mais s’il était un créateur insatiable, il fut un gestionnaire médiocre, ce qui causa sa perte. Les Amants d’Hérouville nous plonge dans une époque libertaire et insouciante, juste avant que les financiers ne s’intéressent de près à la musique et la transforment en industrie.

Yann Le Quellec et Romain Ronzeau, Les Amants d’Hérouville, Editions Delcourt, 256 pages, 27,95 euros.

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