3 questions à

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Ivan Tirtiaux, acteur-musicien du spectacle ” Le présent qui déborde ” au National

Vous y êtes acteur ou musicien ?

Un peu des deux : musicien mais exécutant de la musique du talentueux compositeur brésilien Vitor Araujo. Je joue un peu de guitare acoustique et je chante, surtout de manière chorale, sans qu’il n’y ait de paroles. Côté acteur – je ne dois pas spoiler -, ce n’est pas ” Hamlet “. Je serais incapable de ” jouer ” mais là, il s’agit plutôt d’un rôle de la vie de tous les jours, en mode contemporain. Chaque soir, il y a une part d’impro basée sur le vécu de chacun. On est sur scène et dans la salle, pour un spectacle de deux heures entre cinéma, performance et théâtre.

Qu’est-ce que cela raconte ?

Cela traite des migrations à plusieurs endroits du monde en même temps, basée sur ” L’Odyssée” d’Homère . La metteuse en scène, Christiane Jatahy, a réalisé un film dans cinq endroits du monde : Liban, Palestine, Afrique du Sud, Brésil et Grèce. Le spectateur est face à un écran avec les images déjà filmées auxquelles s’ajoute une partie captée de l’impro des ” performers “, dirigés en direct par Christiane.

Quelle est l’ampleur internationale du spectacle ?

On a déjà donné une demi-douzaine de représentations à Avignon cet été, trois en Allemagne et puis la tournée s’annonce au minimum pour un an, des dates arrivant déjà pour 2021. Une grosse machine. Pour moi, il s’agit plus d’une expérience non pas conceptuelle mais émotionnelle. Une catharsis sur les migrations actuelles ou anciennes : qui sait si, un jour, on ne devra pas s’exiler de notre pays ? Artistiquement parlant, c’est une expérience de dingue…

Du 1er au 12 octobre au Théâtre National à Bruxelles, www.theatrenational.be

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