Google lance une version belge de son Assistant

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Google lance la version belge de son Assistant, a-t-il annoncé mardi. Disponible sur les smartphones et casques audio Android et iOS, il sera progressivement déployé durant l’après-midi et la soirée et sera accessible sur l’ensemble des appareils dès ce mercredi matin. Plusieurs partenaires comme la SNCB, Proximus, Colruyt, Bpost ou l’IRM ont rejoint la plateforme afin de lui donner une touche belge et locale. La voix de la version flamande a cependant un accent néerlandais…

Via une conversation vocale avec Google Assistant, il est déjà possible de facilement envoyer un message, écouter une chanson ou les informations ou de recevoir des instructions de navigation.

Ces fonctionnalités n’étaient toutefois pas encore toujours adaptées à la Belgique. L’Assistant présentait par exemple des informations françaises à son utilisateur. Désormais, il proposera des éléments d’actualité belges, chantera des chansons belges ou suivra la compétition de football nationale, illustre le géant de l’électronique américain.

Il comprend aussi des dialectes et expressions typiquement belges. Si on s’exclame “Houba houba”, l’Assistant saura que cette expression est tirée du Marsupilami. Même logique pour un “bachibouzouk” ou un “mille millions de mille sabords” du capitaine Haddock dans Tintin. Il identifiera aussi la spécificité de la mitraillette belge.

Neuf grandes entreprises belges ont également contribué à cette touche locale en développant leurs propres fonctionnalités. Via la plateforme de développement ‘Actions on Google’, des tierces parties peuvent en effet augmenter les possibilités offertes par l’Assistant. Bon nombre de marques belges ont développé leur propre action ou sont en train de le faire, afin de proposer des fonctionnalités propres.

Il est ainsi possible de vérifier par commande vocale sa consommation de données ou d’accéder à ses données de facturation chez Proximus. Du côté de Telenet, on peut aussi allumer son décodeur pour la télévision, rechercher un programme, le lire ou l’enregistrer.

Bpost permet de demander quand un colis arrivera, l’IRM de vérifier quel temps il fera dans les prochains jours. L’Assistant peut aussi servir d’intermédiaire pour demander à la SNCB les horaires de train, pour faire sa liste de courses chez Colruyt ou consulter les dernières nouvelles via la VRT. Un ensemble d’actions qui peuvent être lancées par un simple “OK, Google. Parler avec”.

Les fonctionnalités ne sont pas encore très étendues, reconnait Thierry Geerts, patron de Google Belgique. “Mais elles montrent déjà ce qu’il y a moyen de faire. Je suis ainsi persuadé qu’on pourra un jour payer via la voix.” Le but est à terme que d’autres entreprises, organisations, institutions ou autorités rejoignent le mouvement.

La technologie a été lancée avec les meilleurs standards de protection de la vie privée, rassure Thierry Geerts. Et ne fonctionne qu’une fois l’Assistant activé, détaille-t-il.

Le déploiement de la version belge francophone commence dès ce mardi et devrait être terminé d’ici demain. Il faut cependant un appareil doté d’Android 5 Lollipop ou d’une version ultérieure qui soit configuré sur français et Belgique. Les utilisateurs d’IOS (version 10 ou plus récente) peuvent également télécharger l’application Google Assistant depuis l’App Store.

De manière globale, cet assistant personnel est accessible dans le monde entier via plus d’un milliard d’appareils, disponible dans plus de 30 langues dans 80 pays et fonctionne avec plus de 30.000 types d’appareils intelligents. Il est également présent dans les voitures de plus de 40 marques automobiles et sur les enceintes intelligentes.

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