Testé : le purificateur d’air à l’épreuve de la pollution d’Anvers

Katrien Huysentruyt Journaliste

Le début du mois de janvier a marqué le lancement du tout nouveau purificateur d’air chauffant Dyson Pure Hot+Cool. L’appareil a été conçu pour capturer ces particules fines qui font la une de l’actualité. Nous avons réalisé un test dans l’une des rues les plus polluées d’Anvers.

Parce que notre ville a de nouveau été classée jaune/rouge en termes de pollution de l’air l’automne dernier (une concentration d’environ 40 µg/m³ de NO2), il nous a semblé opportun de donner à l’appareil l’occasion d’y faire ses preuves. Sa capacité à chauffer l’air (ou à le ventiler en été) présente un avantage supplémentaire en cette période hivernale.

Il capture tout sur son passage

Testé : le purificateur d'air à l'épreuve de la pollution d'Anvers
© Dyson

À l’ère du changement climatique, les particules fines font la une de l’actualité. Étant donné que nos habitations sont de mieux en mieux isolées, nous y enfermons cette pollution. Et comme nous passons jusqu’à 90% de notre temps à la maison, nous respirons un air potentiellement vicié. Ces polluants invisibles peuvent provenir de l’extérieur ou d’activités domestiques quotidiennes. Il peut s’agir du benzène émis par les déodorants, bougies parfumées et produits de nettoyage, de particules microscopiques provenant de nos animaux de compagnie comme des pellicules de peau et des poils, du pollen des plantes ou des fleurs. Cuisiner libère également des substances dans l’air.

Fonctionnement

Testé : le purificateur d'air à l'épreuve de la pollution d'Anvers
© Dyson

L’installation et la connexion au réseau wi-fi avant la première utilisation sont un jeu d’enfant. Les filtres sont également simples et rapides à placer. Cela dit, leur durée de vie reste à prouver, mais Dyson annonce 12 mois d’utilisation à raison de 12 heures de fonctionnement par jour. Le Dyson Pure Hot+Cool détecte les polluants et les signale en temps réel. Doté de nouveaux capteurs et d’un meilleur système de filtration, le nouveau purificateur d’air réduit encore mieux la pollution intérieure que son prédécesseur. Grâce à son oscillation à 350°, il projette de manière homogène jusqu’à 290 litres d’air purifié par seconde partout dans la pièce. La taille de notre nouveau colocataire ne permet pas un rangement discret, mais il se fait tout petit en termes de bruit ; on ne l’entend que lorsqu’on le règle en position 6 ou 7 (sur 10) pour purifier l’air. La fonction chauffage est silencieuse et s’enclenche très rapidement (moins d’une demi-minute). Elle se met en veille une fois la température désirée atteinte, mais elle se remet en marche dès que celle-ci baisse. Entre-temps, l’appareil continue d’éliminer les impuretés. Nous sommes impatients d’utiliser la fonction ventilateur en été et de connaître un printemps sans allergie grâce à la filtration du pollen.

Caractéristiques

Testé : le purificateur d'air à l'épreuve de la pollution d'Anvers
© Dyson

En mode nocturne, l’intensité lumineuse de l’affichage diminue et l’appareil tourne silencieusement, sans déranger le sommeil. La télécommande aimantée épouse parfaitement le dessus de l’appareil. L’application Dyson Link (disponible sur iOS et Android) fournit des rapports en temps réel sur la qualité de l’air, le taux d’humidité et la température, où que vous soyez. Vous pouvez aussi l’utiliser pour commander l’appareil ou obtenir des informations sur le cycle de vie des filtres. L’utilisation intuitive de l’application la rend encore plus pratique que la télécommande. L’appareil s’incline et tourne autour de son axe afin que vous puissiez déterminer la direction du flux d’air. L’appli vous offre la possibilité de régler l’oscillation de manière automatique ou personnalisée. Vous pouvez aussi paramétrer une programmation par jour ou par semaine. Les instructions sont très claires. Il est également possible de mesurer à distance la température de la pièce et la qualité de l’air et même, si vous le souhaitez, d’allumer le chauffage. L’appareil s’éteint automatiquement si quelque chose ou quelqu’un le renverse. Malheureusement, le chat de la maison a été docile pour une fois et nous n’avons pas pu tester cette fonctionnalité.

Verdict

Nous n’avons bien sûr pas vérifié scientifiquement si et comment l’appareil réduit la pollution. Nous avons néanmoins remarqué qu’il tourne à plein régime lorsqu’une bougie est allumée ou qu’un morceau de viande cuit (dans une pièce adjacente, avec la hotte allumée). Après une nuit avec l’appareil dans la chambre à coucher, la sensation de nez bouché au réveil a disparu. Nous avons également eu l’impression que l’appareil détecte l’utilisation d’alcool via une augmentation de la teneur en COV (composés organiques volatils). L’heure de pointe dans la rue (ou sur le Ring d’Anvers voisin) peut manifestement être mesurée à l’aune d’une légère hausse des particules fines. Notre rue a récemment été désignée comme l’une des plus polluées du pays, mais la quantité de particules fines à l’intérieur de la maison était excellente. Nous avons néanmoins observé une petite augmentation en ouvrant une fenêtre. Autant de signes qui indiquent clairement que l’appareil enregistre bien quelque chose.

Dyson Pure Hot+Cool (649 euros), disponible en blanc/argent et noir/nickel sur Dyson.be.

Traduction : virginie·dupont·sprl

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