Trop froid pour travailler ?

Il fait un froid de canard dehors. Dans certaines entreprises, le thermomètre a pris un sacré coup. Si le mercure baisse sous un certain seuil, l’employeur est tenu de prendre des mesures dont la plus extrême est la mise en chômage temporaire pour cause d’intempéries.

C’est le législateur qui a fixé es températures minimales autorisées sur le lieu de travail Tous les travailleurs ne sont pas logés à la même enseigne. Il faut en effet distinguer la nature du travail, qu’il soit plus ou moins léger ou lourd. Si vous effectuez un travail très léger tel que de la surveillance d’écran ou de l’accueil, le seuil minimum est de 20 degrés. Ceux qui effectuent un travail léger, principalement les employés de bureau, doivent bénéficier d’une température de minimum 18 degrés. Pour le travail semi-lourd tel que la conduite de véhicules de chantier, le seuil est fixé à 15 degrés tandis qu’il est abaissé à 12 degrés pour ceux qui effectuent des tâches lourdes comme le transport de matériaux lourds ou des travaux de terrassement. Si la température dans les locaux n’atteint pas ces minima légaux, l’employeur doit prendre des mesures. L’une d’entre elles est la mise à disposition de vêtements de protection adéquats munis d’un dispositif de chauffage incorporé. Des dispositions spécifiques sont également prévues pour le travail en plein air. Dans les cas les plus extrêmes, le chômage temporaire pour cause d’intempéries peut être imposé par l’employeur. Ce motif de chômage temporaire ne s’applique qu’aux ouvriers. Les ouvriers perçoivent une allocation de chômage de l’ONEM. L’employeur n’est pas redevable de la rémunération pour les jours de chômage temporaire. Par contre, depuis le 1er janvier 2012, il doit verser à l’ouvrier un supplément de 2 euros.par jour d’inactivité ou un montant supérieur fixé par le secteur. (VIM)

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