‘Les Belges ont trop peu de connaissances dans le domaine des placements’

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Les livrets d’épargne ne rapportant presque plus rien, la majorité des Belges est à la recherche d’alternatives plus lucratives. Pourtant, 80% d’entre eux ne savent pas comment les placements fonctionnent dans la pratique, ressort-il d’une étude du courtier indépendant Fortuna Financial Group.

“Le Belge comprend peu de choses au sujet des actions et des placements”, estime le courtier anversois sur base d’une enquête auprès de 2.000 Belges effectuée entre le 1er mai 2015 et le 1er mai 2016.

Selon cette enquête, 80% des Belges ont une connaissance insuffisante du fonctionnement des investissements et des actions dans la pratique. En effet, plus d’un Belge sur dix (13%) n’a aucune connaissance des obligations. Ce chiffre grimpe à 16% en ce qui concerne les assurances de la Branche 21.

Evaluer les connaissances financières des clients

“Depuis le 1er mai 2015, notre secteur est obligé par la loi d’évaluer le niveau de connaissance financière des clients potentiels. Notre enquête concerne donc des Belges qui ont des plans concrets pour placer leurs économies, maintenant que le livret d’épargne classique rapporte très peu”, explique Frank Peeraer, le CEO de Fortuna Financial Group.

L’enquête nous apprend aussi que 27% des Belges interrogés ont trop peu de connaissances au sujet du compte à vue et que seuls 5% d’entre eux savent de quoi il retourne pratiquement quand on parle de Private Equity et des produits structurés.

Ecoles secondaires

Le courtier pense aux écoles de l’enseignement secondaire pour améliorer les connaissances financières du Belge. Selon Peeraer, les écoles devraient inclure les notions de base comme les actions et les investissements dans leurs programmes.

“Le but n’est pas de faire de nos jeunes des grands spécialistes de la finance. Mais si on ne reçoit pas les notions de base de l’économie à l’école, ce retard ne se rattrape jamais par la suite. Il y a moyen d’enseigner ces principes de manière ludique. Je pense par exemple à une compétition d’investissement entre nos écoles secondaires: pratique, riche en défi et en enseignement”, estime-t-il.

NS

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