La saison des résultats trimestriels en 5 chiffres

Un trader et "Pete le Pingouin" à la Bourse de New York. © Reuters

Aux États-Unis, près de la moitié des entreprises du S&P 500 ont déjà dévoilé leurs chiffres trimestriels, des résultats qui ressortent globalement meilleurs que prévu même si le premier trimestre 2015 est toujours en course pour le titre de pire trimestre depuis 2009.

73%

Sur les 201 sociétés du S&P 500, indice élargi américain, qui ont dévoilé leurs chiffres trimestriels, 73% ont fait mieux que prévu en termes de résultats et 47% ont battu le consensus de ventes. La prévision moyenne pour l’ensemble du S&P 500 est ainsi désormais un recul de 2,8% des profits selon Factset contre un consensus de -4,6% au 31 mars. Si cette prévision se confirme, cela marquerait toutefois le premier repli des profits depuis le troisième trimestre 2012 (-1%) et le plus important recul depuis 2009.

26

Au sein du S&P 500, 26 entreprises ont émis des prévisions négatives contre à peine 13 dont les perspectives ont agréablement surpris. Le consensus pour le second trimestre a ainsi continué de se tasser à -3,6% en termes de bénéfices. La prévision moyenne est également désormais négative pour le 3e trimestre (-0,1%) selon le consensus Factset.

-65,2%

Le principal moteur du recul des bénéfices au premier trimestre aux États-Unis est le secteur énergétique dont les profits ont plongé de 65,2% selon le dernier consensus à la suite du plongeon du prix du pétrole l’année dernière. La santé confirme par contre son statut de secteur le plus porteur avec une hausse estimée de 14,8% des bénéfices au premier trimestre, sensiblement mieux que le consensus au 31 mars (+11,5%). Le secteur est notamment porté par les biotechnologiques dont Biogen qui a dévoilé un bénéfice en hausse de 71% grâce à la commercialisation d’un nouveau traitement de la sclérose en plaques.

+2,8%

En Europe, un sixième des entreprises du Stoxx 600 ont dévoilé leurs chiffres trimestriels jusqu’à présent. 61% ont fait comme ou mieux que prévu. Les profits ont progressé de 2,8% selon le consensus Thomson Reuters. Une performance sensiblement meilleure qu’aux États-Unis grâce à la baisse de l’euro et à une moindre dépendance au secteur énergétique.

17

Que cela soit pour le S&P 500 américain ou le Stoxx 600 européen, le rapport cours/bénéfice prévu des 12 prochains mois ressort à 17, ce qui est sensiblement supérieur à la moyenne historique dans les 2 cas. Aux États-Unis, les actions cotaient en moyenne 14 fois les profits ces 10 dernières années contre 12 fois en Europe.

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