Fortis : la justice enquête sur d’autres fuites de Vansteenkiste
La justice bruxelloise vérifie actuellement si Luc Vansteenkiste, l’administrateur délégué de Recticel et ancien président de la FEB inculpé mardi et suspecté de délit d’initié dans le dossier Fortis, dont il était administrateur, au bénéfice de Bois Sauvage, où il siégeait aussi au conseil d’administration, a encore informé d’autres personnes. C’est ce qu’annoncent mercredi De Tijd et L’Echo.
Selon certaines sources, Luc Vansteenkiste aurait eu connaissance d’un second week-end de sauvetage pour la banque, écrit L’Echo. Le parquet a affirmé disposer “d’indices sérieux le concernant, quant au rôle qu’il aurait pu jouer dans la transmission de l’information privilégiée”. Il existe notamment des communications téléphoniques qui ont été tracées.
La décision d’inculper et d’arrêter Luc Vansteenkiste n’a pas été prise par le juge Michel Claise, qui instruit le dossier concernant Bois Sauvage et qui a décidé la semaine dernière d’arrêter l’administrateur délégué de cette société, Vincent Doumier. Le juge Claise n’est officiellement pas bilingue, écrit De Tijd, qui précise que c’est le juge d’instruction néerlandophone Wim De Troy qui a inculpé Luc Vansteenkiste et l’a placé en détention préventive à la prison de Forest.
L’enquête concernant un délit d’initié au bénéfice de la holding Bois Sauvage devrait être clôturée rapidement. Des devoirs complémentaires seront par ailleurs entrepris concernant le rôle de Luc Vansteenkiste.
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